samedi, avril 09, 2016

Ponferrada (Castille et León) - km 2189



Avant tout je tiens à vous faire part d'un SMS reçu de l'ami Michou : « Alors tu étais à Leone Sergio ? ». Pas mal !

Météo plutôt clémente , mais vraiment pas chaud. En général le matin la température est entre 6 et 8°.
Je gagne le centre de León pour une visite de la ville. Là encore le monument à ne pas manquer est la cathédrale. Celle-ci est bien différente de celle de Burgos. Elle est beaucoup plus sobre et les retables qui faisaient la richesse de Burgos sont ici plus modestes. Par contre le vrai intérêt de cet édifice sont ses vitraux. Ils sont omniprésents, colorés et lumineux (voir galerie). Une merveille de l'art gothique. Il y a aussi quelques très belles statues dont une très originale vierge enceinte. Le cloître par contre est plus baroque qu'à Burgos.



Je continue ma pérégrination et je tombe sur la place principale (plaza Mayor) où c'est jour de marché. Ce sont surtout des étals de fruits et légumes. Très beaux produits à petits prix. Un peu plus loin mes pas m’amènent dans une rue où se tient une foire à la brocante. Tout cela est très vivant.
Au hasard des rues de belles découvertes comme cette petite place toute pavée de galets.


Il est bientôt 13h et je me mets en quête d'un resto. Alors là je suis considéré comme un extra-terrestre, il est beaucoup trop tôt pour le service. Il ne me reste plus qu'à attendre 14h, et encore quand je m'installe je suis dans les premiers. Pour faire local, je choisis une ...pizzeria !
C'est l'heure de reprendre la route, direction Ponferrada.
Route sans particularité, sauf à l'horizon une autre chaîne de montagnes enneigées.

Parking derrière une station service. Pas très glamour, mais emplacement et services gratuits y compris Wifi.

vendredi, avril 08, 2016

León (Castille et León) - km 2079



Après une bonne nuit, bercé par le bruit du torrent, on soulève le rideau pour voir le temps. Ciel uniforme, bleu ou gris ? Un coup d’œil par une autre fenêtre : bleu. Pas de temps à perdre, petite toilette, petit déjeuner : gris :o((( Il a même neigé cette nuit sur les hauteurs, 2 ou 300m plus haut. Les sommets sont tout saupoudrés de sucre glace.
Je ne vais pas renoncer à ma balade pour ça. Il est 9h, en route pour la Ruta du Rio Cares. Le chemin commence par suivre une gorge très étroite, tellement étroite que seul le torrent peut passer. Sur 3 ou 400m le chemin est creusé dans la paroi, c'est à dire en tunnel, avec quelques ouvertures sur le défilé.
Puis il continue à flanc de montagne avec encore quelques tunnels. Par endroit il domine de sûrement plus de cent mètres le torrent dont les eaux tumultueuses sont d'un très joli vert. Sujets au vertige, ne pas regarder en bas. Parcours pas difficile car presque plat. Ce chemin est au départ creusé pour la surveillance et l'entretien d'un canal que l'on longe.
Bien sûr la pluie s'en mêle avec sur une bonne partie du parcours un gentil crachin dit « breton ». Je vais quand jusqu'au point que je m'étais fixé. Retour sans pluie et quelques rayons de soleil. 4h30 de marche pour environ une quinzaine de kilomètres. Vraiment à faire même sous la pluie. Par contre pas facile pour les photos, quelques unes dans la galerie
Arrivée à la « maison » il est 13h30, casse-croûte au soleil.
Puis je décide de me rendre dès cet après-midi à León. C'était prévu demain mais je vise un camping où je pourrais me reposer un peu. Route de montagne superbe avec de la neige tout autour. MAGNIFIQUE.
Ensuite route directe vers León sans trop d'intérêt. Arrivée enfin au camping : fermé !
Je repère un autre camping sur Internet mais c'est à plus de 15 km. J'y vais quand même. A l'adresse indiqué pas de camping !
Dernière solution trouver un parking dans León dont j'ai les coordonnées. Re 15 km . Ouf une place libre à côté d'une bonne douzaine de camping-cars, dont les propriétaires regardent mon engin avec un air très soupçonneux. Un vilain petit canard rouge au milieu des grands blancs.

Ceci dit, ce sera parfait pour cette nuit.  

jeudi, avril 07, 2016

Cain (Castille et León) - km 1895

Un jour avec, un jour sans. Aujourd'hui c'est jour sans, ou plutôt avec ciel bouché et pluie.
Comme je suis toujours attiré par la montagne mon parcours me ramène dans le massif des Picos de Europa. L'autre jour je l'avais pénétré par le côté Ouest, aujourd'hui d'abord une incursion par le Nord. Je prends donc un petite route qui me fait d'abord passer près du sanctuaire de Covadonga perché sur son rocher et entouré des marchands du temple. L'été ça doit être plein de cars de touristes. Je continue à grimper jusqu'à deux lacs : lago Enol et lago de la Ercina. C'est très beau mais il manque le soleil. Je profite quand même du lieu pour déjeuner.


Il me faut redescendre maintenant. Puis direction le côté Est. La route traverse d'abord le défilé de los Beyos avec de très impressionnantes falaises.
Enfin je tourne pour me diriger vers mon objectif du jour au cœur du massif. La route monte en sous-bois et petit à petit les bordures sont couvertes de neige. Plus j'avance, plus je monte plus la neige est épaisse et la température tombe à 1°. Là le moral en prends un coup car j'ai dans l'idée que l'endroit où j'envisage de faire une rando demain est encore plus haut, donc encore plus enneigé. Et puis la route passe un col à 1500m et commence à redescendre. L'espoir revient. En effet je n'avais pas imaginé que l'on descendait pour aller à mon point de chute. Et donc je continue ma descente. La dernière partie de la route est selon certains avis sur Internet très étroite et très pentue. En fait rien de bien méchant, quelques passages étroits en effet et une pente à 20% ...sur une centaine de mètres.
Le paysage est magnifique et miracle j'arrive sous le soleil. Je trouve mon emplacement pour la nuit au bord d'un torrent.


Vu le temps peu de photos aujourd'hui.

mercredi, avril 06, 2016

Ribadesella (Asturies) - km 1739

Comme je n'ai pas fait la rando prévue aujourd'hui, je vais décaler mon programme d'un jour. Donc petite étape vers la côte sous un beau soleil qui va durer toute la journée.
Mais tout d'abord la route serpente au fond d'une gorge pendant une vingtaine de kilomètres. Hautes parois creusées par un large torrent. Magnifique.
Ensuite il ne reste plus qu'à atteindre la côte. L'océan est parfaitement bleu avec de belles vagues qui viennent se briser au pied des falaises.
Arrivée à Llanes où je vais passer un bon moment. Visite des plages, du port, des rues typiques, des places entourées de maisons anciennes. Très belle architecture avec toujours ces balcons fermés que j'ai observé dans toutes les villes.


Déjeuner en terrasse au soleil. L'Espagne c'est vraiment sympa, mais les repas des petits restos n'ont rien de gastronomiques. On mange à sa faim, mais pas d'étoile au Michelin.
Je repars en suivant la côte pour découvrir de jolies petites plages blotties au fond de criques.

Mon étape se termine à Ribadesella. Joli cadre autour de ce que les bretons appelle une ria, mais beaucoup moins typique que Llanes.

mardi, avril 05, 2016

Potes (Cantabrie) - km 1629

Le premier regard du matin est toujours tourné vers le ciel ; nuages et soleil au programme. Le temps sera plutôt beau toute la journée.
Après quelques courses (chez Alcampo, et oui ils ont osé traduire ainsi Auchan), départ vers la montagne. En effet l'objectif du jour est le massif des Picos de Europa qui culmine à plus de 2500m.
Encore une fois la route me réserve de beaux paysages. Tout d'abord elle traverse sur des dizaines de kilomètres un vaste plateau légèrement vallonné. Déjà au loin se découpe la chaîne de montagnes enneigées. On est pourtant à plus de 120 km. Puis on aborde une partie plus montagneuse avec encore beaucoup de neige de part et d'autre de la route. On monte jusqu'à un col avec brouillard, petite pluie mêlée de flocons et pas plus de 2°.
Enfin on entre dans la plus haute montagne. Magnifiques ces hauteurs couvertes de neige.
En fait je veux aller jusqu'à Fuente Dé, qui est un très beau cirque tout au bout de la route. De là mon projet était de monter demain par le téléphérique 900m plus haut et de redescendre à pied. C'est une balade de 4 ou 5 heures. Renseignements pris le sentier est bien praticable, mais encore enneigé. Il ne me semble pas raisonnable de me lancer seul (car vu le nombre de touristes je ne pense que ce sera la foule) sur ce chemin glissant, et donc je décide de renoncer à ce projet. Je me paye quand même l'aller-retour en téléphérique. Vue splendide avec le soleil en prime. Je vais quand jeter un coup d’œil au chemin et là pas de regret quelque dizaines de mètres après le départ il est tout enneigé.


Une fois redescendu je rebrousse chemin vers la vallée jusqu'à Potes. Charmant petit village que je parcours en long et en large.


Enfin il faut trouver un lieu pour la nuit. J'opte pour le parking d'un monastère situé à 2 km de Potes.
Je suis tout seul pour le moment et devant moi un magnifique panorama de montagnes enneigées.

lundi, avril 04, 2016

Burgos (Castille et León) - km 1402

Pour changer le temps est pluvieux.
Objectif Burgos. Encore une fois le GPS comprend mon envie de routes tranquilles et de beaux paysages. Je grimpe encore des petites montagnes avec des cols à 1000m quand même, je traverse des gorges, pour finir par un immense plateau plutôt sauvage mais semé de centaines d'éoliennes.


Arrivée à Burgos. Quelques courses à Carrefour (et oui ça évite d'être trop dépaysé). Parking près du centre-ville. Mais il pleut toujours. Il en faut un peu plus pour m'arrêter, donc en route pour la visite. Un petit coup d’œil aux allées arborées, un autre à la grande place centrale bordée d'arcades et je me dirige vers la cathédrale qui est le monument essentiel de cette ville.

Et bien là on est pas « volé sur la marchandise ». L'extérieur est déjà très impressionnant avec multiples flèches en dentelle de pierre. Mais à l'intérieur cette cathédrale invite à tous les superlatifs. C'est grandiose. Ce n'est que sculptures, peintures, dorures et j'en passe. Les chapelles sont immenses et décorées de retables époustouflants. La cathédrale est gothique mais avec pas mal de décors baroques.
A force de voir toute cette richesse c'est un peu comme quand on mange trop de mousse au chocolat ça peut devenir un peu écœurant !
Heureusement la visite se termine par le cloître, ou plutôt les cloîtres puisqu'il y en a deux l'un au-dessus de l'autre. Particularité ces cloîtres sont fermés par des vitraux. Ces cloîtres ont une architecture moins chargée.
Donc un magnifique monument surtout bien restauré et mis en valeur.
(D'autres photos sur les galeries)



Il pleut toujours quand je ressors. J'avais prévu de passer la nuit sur un parking mais celui-ci n'est pas au top et donc vu le temps j'opte pour le camping local.

dimanche, avril 03, 2016

Bilbao (Pays Basque) - Toujours km 1238

DMDM
Traduction : Début Matinée De Merde
Pour bien commencer la journée, il pleut.
Bon, il faut que j'aille payer ma deuxième nuit sur le parking (et oui une nuit à la fois). Hier j'ai trouvé que le gardien mettait bien du temps pour m'enregistrer sur son ordi, mais aujourd'hui avec un autre gardien c'est presque pire. Je pensais un moment qu'ils allaient me demander mon groupe sanguin et un extrait de casier judiciaire. Bureaucratie quand tu nous tiens !
Avec tout ça il faut je descende en ville. Je prends donc le bus. La carte qui me donne droit à l'entrée des musées et aux transports en commun ne fonctionne pas. Après plusieurs essais le conducteur abandonne, mais ne me fait pas payer de ticket.
En route je m'aperçois que j'ai oublié de prendre le plan de la ville avant de partir.
Arrivé en ville j'ai prévu de visiter le marché de la Ribera : c'est dimanche, c'est fermé. Il pleut toujours.
Je pars à la découverte de la vieille ville. Toujours aussi sympa ces villes espagnoles. En passant devant un musée qui accepte ma carte je demande au guichet de vérifier si elle fonctionne bien ; ça marche. Ouf, un problème en moins. Les choses vont aller mieux maintenant.

Objectif suivant, le musée Guggenheim. Je m'y rends à pied en suivant le Rio de Bilbao. Le temps est déjà un peu plus clément. Je récupère un plan de la ville à l'office de tourisme et en route pour le musée. Cette fois ma carte fonctionne. Le bâtiment ressemble à la Fondation Louis Vuitton à Paris et pour cause c'est le même architecte, Frank Gehry. Diverses expos : Andy Warhol, Louise Bourgeois entre autres. L'art contemporain n'est vraiment facile à comprendre. Les explications de l'audioguide sont bien utiles.



Il est bientôt 15h, l'heure de manger à la mode ibérique. Petit resto typique. Repas tout simple : asperges petits légumes, morue aux poivrons, riz au lait.
Le monument que je veux visiter maintenant se situe à l'autre bout de l'agglomération. Donc cette fois c'est le métro et la carte marche.



J'arrive donc au pont Biscaye qui est un pont transbordeur comme il en existait à Nantes. Ici il est toujours en service. Grâce à ma carte je peux traverser par la passerelle supérieure et revenir par la nacelle. Tout en haut (plus de 50 m) la vue est superbe. Après mon petit aller-retour il me faut regagner le centre-ville. Mais mon sens de l'orientation me lâche et je ne sais pas retrouver la station de métro. Je demande mon chemin et un vieux monsieur de sûrement plus de 75 ans m'invite à le suivre. En chemin il me dit des choses certainement passionnantes, mais dont je ne comprends pas un traître mot. Je me contente d'opiner du chef. Mais rien n'est plat ici et ça monte dur, et j'ai peur de voir le brave homme me faire une attaque en chemin. Me voilà rendu au métro. Je remercie chaleureusement mon guide. Retour vers la vieille ville. Je la traverse une dernière fois. Nous sommes dimanche et donc bien peu de monde dans les rues. Il ne me reste plus qu'à reprendre mon bus pour rentrer au bercail. Et bien cette fois encore ma carte est allergique aux bus. Je ne m'occupe pas du regard réprobateur du chauffeur et je vais m'asseoir comme si tout était normal. Fin de journée, j'arrive au parking il est plus 19 h. 
(Autres photos dans les galeries)