samedi, avril 08, 2017

Ravenne - Émilie-Romagne (km 2112)

Toujours du soleil.
Aujourd'hui encore des visites de villes. Tout d'abord Bologne. Grande ville mais avec un centre historique d'une grande richesse. Là encore la plupart des rues sont bordées d'arcades hautes et larges. Et puis au détour d'une rue on découvre ces deux immenses tours. Comme d'habitude ça penche. En tout cas on est sûr d'une chose, ce ne sont pas les Italiens qui ont inventé le fil à plomb. C'est vraiment très impressionnant cette édifice de presque 100m de haut, tout fin et tout de travers. Sinon tout un tas de rues anciennes avec des bâtiments plus beaux les uns que les autres. Par contre l'ensemble est très touristique. De plus nous sommes samedi et certaines rues sont rendues aux piétons. Et des piétons y'en a.




Puis route vers Ravenne. Ville plus petite, un peu moins touristique. Le centre n'a pas grand intérêt car ce sont des constructions modernes. Par contre l'intérêt principal de cette ville ce sont plusieurs monuments qui abritent des mosaïques. Ce n'est pas la basilique St Marc mais c'est quand même pas mal.



vendredi, avril 07, 2017

Montale - Émilie-Romagne (km 1961)

Très bonne journée sous le soleil.
Première étape : Parme, connue pour son jambon et son parmesan.
Ville vraiment très sympa. Pas mal de rues piétonnes, de vastes places, un grand parc ombragé. Vraiment Parme rime avec charme.
Et puis je reprends ma bonne habitude de visite des cathédrales. Alors là très belle surprise. L'intérieur est entièrement peint du sol au plafond. Ce n'est pas Albi, mais c'est quand même très beau. La plupart des peintures datent du XVI ème siècle.




Je profite du lieu pour manger une belle salade au jambon de Parme et parmesan ; c'est le moins que je puisse faire.
Puis je reprends la route vers Modène. Ville beaucoup plus petite que Parme. Cette fois Modène ça rime avec calme ; ça rime pas, et bien tant pis !
Comme pas mal de villes italienne le centre ville est interdit aux voitures (sauf autorisation), et donc seuls circulent quelques taxis, des bus électriques (trolley) et surtout des vélos. Ne pouvant utiliser leur voiture les gens prennent leur vélo. Là encore de belles places et surtout des arcades un peu partout.
La cathédrale (et oui) est assez bizarre. D'abord le bâtiment et son très haut clocher penchent, mais pas du même côté ! L'intérieur est tout en briques peu colorées alors que l'extérieur est en pierre blanche. Mais surtout l’architecture intérieure est difficilement descriptible.




Un pot en terrasse et en route pour mon parking nocturne.

jeudi, avril 06, 2017

Salsomaggiore Terme – Émilie-Romagne (km 1853)

Après une bonne nuit, c'est reparti. Je longe encore la côte sur quelques kilomètres avec toujours cette succession de villes un peu grises, un peu poussiéreuses. Puis virage à gauche je m'engage dans la montagne. Plutôt moyenne montagne. Le temps est couvert et les paysages assez tristes. Toujours ces taillis dénudés. Avec les galères d'hier et les paysages du jour, j'ai l'impression de faire des tas de kilomètres pour pas grand chose.
Et puis on passe un col et en changeant de versant tout change. Soudain ce sont des vastes prairies bien vertes qui ornent les reliefs. Le soleil revient lui aussi et les villages retrouvent toutes leurs couleurs. Arrêt café dans un patelin avec un énorme château. La route paraît moins longue tout à coup.




À propos de la route il vaudrait mieux avoir un 4X4. J'avais déjà connu cela en Sicile et bien sur le continent c'est la même chose. Chaussée affaissée, bitume décollé, ornières plus ou moins profondes. Je ne vous dit pas quand tout d'un coup un panneau signale une chaussée déformée. Mais bon, cela fait aussi partie du voyage.
Arrivée à Salsomaggiore Terme. Parking spécial camping-cars (que des italiens). Comme il est assez tôt je pars faire un tour en ville. Comme son nom l'indique il s'agit d'une ville de cure. Comme toutes les villes d'eau hors saison l'ensemble présente ce côté un peu hors du temps, avec des thermes style art déco et le calme de ses parcs et jardins.




mercredi, avril 05, 2017

Rapallo – Ligurie (km 1703)

Journée un peu galère. Départ de San Remo pour suivre la côte jusqu'à Gènes. Le temps est couvert et pas de lumière pour les photos. De plus souffle un petit vent bien frais. Dommage car la côte est magnifique. La route suit le rivage au plus près et par endroit elle est carrément taillée dans la falaise. Malheureusement il est encore impossible de s'arrêter. Pas de parking ou alors quand il y en a un il n'est pas indiqué et on le voit trop tard. Les villes se succèdent presque sans discontinuer. Cette côte est vraiment très urbanisée. Mais ces agglomérations ont un certain charme avec toutes les maisons peintes de toutes les nuances d'ocre : jaune, brun, rouge. Certaines sont également décorées d'élégants trompe-l’œil.
Arrivée à Gènes. J'ai repéré à l'avance un parking assez haut. Un fois atteint le gardien me demande la hauteur, c'est bon, mais moi je lui demande (il parle un peu français) si c'est facile de manœuvrer à l'intérieur. Vu sa mimique j'ai vite compris et il m'aide à ressortir. Je tourne pendant un moment à la recherche d'un autre endroit pour me garer, sans succès. Je décide d'abandonner et de continuer ma route vers le camping du soir. Je comprends mieux maintenant l'expression « Où il y a Gènes, il y a pas de plaisir ».
Je profite de ce jour un peu vide pour évoquer la circulation à la mode italienne. Tout d'abord le trafic est très dense, mais l'ensemble reste gérable. Par contre les deux roues sont un vrai danger. Ils doublent n'importe où à des vitesses faramineuses. Je m'attends à tout moment à en trouver un en vrac au milieu de la route. En ville ce sont de vrais essaims qui se faufilent entre les voitures. Vigilance, vigilance.

Comme je l'ai dit pas de photo aujourd'hui, mais j'ai fais quelques réserves d'arbres en noir et blanc et donc je vais en ajouter une ce soir.

mardi, avril 04, 2017

San Remo – Ligurie (km 1512)

Me voilà donc en Italie. Mais commençons par le début.
Ce matin visite de Nice. Toujours le problème du stationnement car les parkings souterrains sont trop bas pour mon véhicule. Comme à chaque fois je trouve une place à l'autre bout de la ville. Bon ceci dit la marche à pieds c'est très bon. Mon objectif c'est le marché aux fleurs et la ville ancienne.
Sur le marché aux fleurs il n'y a plus beaucoup de fleuristes, mais des marchands de fruits et légumes et surtout des marchands de tout et n'importe quoi. Peu importe, l'ambiance est assez sympa. Je me dirige ensuite vers le vieux Nice. Vraiment un très beau quartier avec ses ruelles tortueuses, le linge aux fenêtres et les quelques commerces et restaurants qui animent les lieux. Il ne faut pas oublier les odeurs diverses qui se répandent dans les rues au moment du déjeuner.




Retour à la voiture par la promenade des Anglais. En route vers Monaco que j'ai envie de voir. Et bien je commence par le voir du siège de mon van, car là encore le stationnement est impossible. J'avais repéré des parkings ayant une hauteur suffisante, mais la plupart sont complets. Enfin un avec des places disponibles. J'y rentre, j'y circule 10 bonnes minutes en manœuvrant difficilement à chaque virage, je ne trouve pas de place et ...je m'en vais. Au hasard des rues je fini par trouver un place sur le port. L'emplacement ne semble pas très officiel mais en tout cas je ne gène en rien.
Là encore un peu de marche pour rejoindre le centre. A part le concours à qui aura la plus grosse ou la plus chère des voitures et le plus grand bateau, il n'y a pas grand chose. Pas même un magasin de souvenirs, mais en fait quel souvenir rapporter de Monaco à part une montre Rolex ou un sac Vuitton ?

J'en ai un plus gros que le tien !

Retour à ma voiture dont le stationnement a déplu aux policiers locaux qui m'ont laissé une contravention en souvenir (et bien en voilà un beau souvenir !).

Il ne reste plus qu'à reprendre la route vers mon point de chute situé à un vingtaine de kilomètre après la frontière.

lundi, avril 03, 2017

Saint-Laurent du Var (km 1429)

Aujourd'hui pas de parapluie car grand ciel bleu et donc chaud soleil toute la journée. Tout d'abord toutes petites routes qui tournicotent autour de Ramatuelle. Puis arrêt à Saint-Tropez, bien calme en cette saison mais des bateaux toujours aussi impressionnants dans le port. 


Ensuite je longe la Corniche de l'Esterel. Superbe. A droite la mer bleue et transparente, à gauche les roches rouges de la montagne. Mais ce n'est pas toujours aussi sauvage. La plupart des collines sont couvertes de maisons qui heureusement s'intègrent assez bien dans le paysage.




Arrivée à Cannes. Là c'est un peu plus animé, d'autant qu'après avoir parcouru la Croisette j'arrive au niveau du palais des festivals où se déroule le MIP TV, avec tout le folklore qui va avec. D'ailleurs si on regarde les gens dans la rue, un quart sont des participants au salon qui arborent ostensiblement leur badge d'accès pour bien montrer qu'ils en font partie, un quart pour la police municipale et les personnels de sécurité, un troisième quart pour les touristes japonnais ou nantais et le reste prends un pot enterrasse ou joue aux boules. Je décide donc de m'éloigner de tout cela en montant vers la vieille ville. Puis retour vers mon véhicule garé à l'autre bout de la Croisette par les petites rues commerçantes. Tout ici sent le fric et le tourisme.



Reste plus qu'à rejoindre mon parking du soir en suivant toujours la côte. Le parking prévu pour les camping-cars et plein comme un œuf, mais avec mon petit van je passe sous la barre du parking voitures adjacent où je vais être bien tranquille pour la nuit.

dimanche, avril 02, 2017

Rayol - Canadel sur Mer (km 1283)

Avant de parler du menu du jour, juste un petit retour en arrière. Hier après avoir publié mon petit billet quotidien, je suis allé faire un tour jusqu'à Martigues à quelques kilomètres du camping. Le problème ici comme partout c'est que nous sommes hors saison et donc les villes un peu touristiques sont dessertes. Martigues est une ville avec quelques canaux, mais ce n'est pas Venise. Quelques jolies maisons anciennes et des rues piétonnes qui doivent très animées en été. Sympa quand même malgré la pluie. J'avais emporté le parapluie plutôt que l'appareil photo, alors juste une image prise avec le téléphone. Petite balade également près du camping le long de l'étang de Berre.


Aujourd'hui, le temps n'étant toujours pas à la sécheresse, la journée n'est pas encore très excitante.
Route vers Marseille que je contourne par le nord, puis direction Cassis. Je veux refaire la route des crêtes qui surplombe la baie de Cassis. Toujours aussi beau même s'il fait froid et que le soleil n'est pas au rendez-vous. 


Puis je suis la côte, avec arrêt à Bandol, jusqu'à la presqu'île de Giens. Passage au Lavandou avant de rejoindre mon étape du soir sur le parking d'une petite chapelle dominant la mer. La route côtière est très belle, même si elle est la plupart du temps bordée de villas. Heureusement il reste quelques coins plus sauvages d'où l'on domine la grande bleue.

A l'heure où j'écris il pleut toujours, mais la météo annonce du beau temps pour demain. Inch Allah !