Flensburg – km 2247

 Je reviens un instant sur Hambourg. J’ai oublié hier de parler des transports. Comme souvent dans les grandes villes, je me déplace avec les transports en commun ? Donc je charge un ticket de transport sur mon téléphone, puis je vais prendre le train de banlieue. Et là je cherche où valider mon voyage. Et bien il n’y a ni machine, ni contrôle pour prendre tous les transports, tout est basé sur la confiance. Je ne suis pas sûr que ce système soit applicable en France.

Revenons à aujourd’hui. Premier constat, plus je vais vers le nord, plus il fait froid : 7° toute la journée. Route vers Flensburg et visite de la ville. Les amateurs d’églises vont être gâtés. Sur mon parcours j’ai croisé St Johann (fermée).

St Nicolai.

St Marien

Et une curieuse chapelle.

Sinon, cette partie de la ville se concentre le long d’une large rue piétonne avec toutes sortes de magasins.

Je grimpe dans un jardin où trône une belle statue de lion. À ce propos toutes ces régions sont parfaitement plates, mais souvent dans les villes il y a des buttes et des escaliers.

Au bout de la grand rue se dresse une porte qui semble être habitée.

Enfin retour par le port avec plusieurs vieux bateaux.

Encore un beau bâtiment.

Après cette balade au frais, un petit café s’impose. Et bien ici, c’est servi avec des bretzels !

Ammersbek – km 2077

 Ce matin en quittant le camping j’ai traversé une région de vergers. D’immenses champs de fruitiers en fleur bordent la route. Cette culture semble rentable, car dans les villages on découvre des maisons immenses.

Arrivée à Hambourg pour une visite de la ville. Désolé mais je commence par une église : St Jacobi. Plutôt sobre. J’ai la chance de profiter d’une répétition de l’organiste.

Un peu plus loin St Petri. Plus ordinaire.

J’arrive enfin sur la grand place où trône l’imposant hôtel de ville. L’intérieur est également à voir.

Devant ce bâtiment un orchestre, genre fanfare, joue des airs connus.

Je continue mon chemin et tient des canaux. Et oui, à Hambourg aussi il y a des canaux.

Sinon la ville n’a rien d’exceptionnel. Ville moderne avec magasins de marques et de luxe, avec des galeries marchandes.

C’est dans une de ces galeries que je fais ma pause déjeuner. Bien évidemment je choisis un plat local : un hamburger. C’est bien d’ici qu’est originaire ce plat. Je crois que je n’ai pas mangé plus de trois ou quatre burgers dans toute ma vie, mais j’avoue que celui-ci était très bon, il manquait juste quelques frites. Après ce repas, direction le port. Aujourd’hui il semble qu’il y ait un évènement particulier. En tout cas c’est la foule, peut-être à cause du trois mâts accosté là. De plus, depuis le pont du bateau des haut-parleurs diffusent une musique avec des chants bien germaniques.

Pour l’occasion, une fête foraine s’est installée sur le quai. Et les baraques de bouffe sont bien colorées.

Je suis venu ici car je voulais prendre un bateau-bus pour voir une partie du port. Vingt minutes après l’heure prévue, il n’est toujours pas en vue. Je décide d’abandonner. En plus, il commence à tomber quelques gouttes. Je prends la direction d’une dernière visite, l’église St Michaelis. C’est baroque et c’est superbe.

Encore une journée bien remplie, mais Hambourg ne sera pas classée dans mon top 10.

Guderhandviertel – km 2009

 Après la visite de Brême, j’ai prévu une petite randonnée pour aujourd’hui. Un peu de calme et de verdure au programme. Donc une balade de plus de 10km dans une zone marécageuse. Mais les chemins sont parfaitement secs. Ma promenade commence bien puisque j’ai la chance d’apercevoir au loin des biches.

Par endroit, le chemin se transforme en charmant sentier.

Tout au long du parcours on rencontre de l’eau : étang, ruisseau, rivière.

L’heure du casse-croûte approche et juste à ce moment je découvre une table de pique-nique donnant sur un cours d’eau. Repas avec pour seul bruit le chant des oiseaux.

Ce chemin est un itinéraire balisé, mais ici pas de peinture sur les arbres, juste des petits panneaux.

Tout le chemin serpente au milieu des bois, d’abord de bouleaux, puis de pins et de chênes. Vers la fin de mon parcours j’ai la surprise de découvrir un cimetière en pleine campagne.

Je reprends la route vers mon étape du soir et soudain je me demande si je ne me suis pas trompé de direction, « Tonnerre de ... »

Brême – km 1905

Ce matin je quitte la campagne pour me diriger vers la ville de Brême. En traversant ce paysage rural, je constate qu’il y a bien des différences avec les Pays-Bas. Tout d’abord les constructions. Si la brique reste présente, elle côtoie des constructions plus traditionnelles. Il y a même des toits de chaume. L’habitat est donc beaucoup plus disparate et moins entretenu. En fait, on est plus près de ce que l’on peut trouver dans les campagnes françaises. C’est tellement plus français, que j’ai eu droit à une manif en entrant dans Brême !

Après le casse-croûte, direction le centre de Brême situé à un peu plus d’un kilomètre. Le chemin suit le fleuve Weser. Première découverte, le quartier de Schnoorviertel, ancien quartier de pêcheurs avec des maisons du XV° au XVII° siècles. Le tout parcouru par de minuscules venelles.

Puis direction la Markplatz, place entourée de magnifiques monuments.

On y découvre également une statue de Rolland et une autre illustrant un conte des frères Grimm « les Musiciens de Brême ».

Bien sûr une visite à la cathédrale, assez monumentale.

Puis une autre grande place avec une galerie regroupant tout un tas de petits restaurants de toutes les régions du monde. Délicieuse odeur d’épices.

Visite d’une autre église.

Partout de très belles façades.

Puis passage des Tonneliers, très curieux avec ses murs de brique et ses recoins un peu cachés.

Enfin pour finir ma balade direction le quartier Schlachte où s’alignent une rangée de bars et de restaurants le long du quai de la Weser. L'occasion de prendre une bière en terrasse et au soleil.

Un dernier coup d’œil sur la ville avant de retrouver l’aire camping-car. Pour la première visite d’une ville en Allemagne, elle était pleine de belles surprises.