samedi, avril 29, 2017

Pompéi – Campanie (km 5493)

Cette nuit quelques jolis coups de tonnerre, mais pluie assez modérée. Ce matin temps couvert.
Au programme de la matinée, le Vésuve. La route grimpe gentiment jusqu'à un parking obligatoire (5 €). De là on prend une navette pour monter jusqu'au départ du chemin (AR 2 €). Enfin pour accéder au cratère il faut encore sortir 10 €. Ce n'est plus un volcan, c'est une tirelire !
Il reste alors un bon kilomètre de grimpette pour atteindre le bord du cratère. Mais pendant que je monte, les nuages montent également et arrivé en haut on ne voit plus rien. Dommage car le peu de ce que j'ai vu de la baie de Naples est superbe. Il reste encore 700 m à faire le long du cratère.




Fumerolle et nuage

Comme il n'y a pas grand chose à voir je reprends la descente. Arrivé au parking je constate que le ciel s'est un peu éclairci et plus tard dans la journée le volcan est totalement dégagé.
Mais ma journée n'est pas finie. En redescendant, je me rends directement au site d'Herculanum. Autre ville détruite par l'éruption de 79. Ensemble beaucoup plus petit mais différent. Certaines maisons sont presque entièrement conservées, mais les décors peints sont un peu moins nombreux.





Au loin le Vésuve

Quand même un très beau décor : en pâte de verre.



Que se soit au Vésuve ou à Herculanum, comme d'ailleurs partout ou je suis allé, il y a vraiment beaucoup de monde. Je n'ose imaginer en pleine saison.

vendredi, avril 28, 2017

Pompéi – Campanie (km 5439)

Ce matin ciel couvert avec pluie intermittente, comme y disent à la météo. Donc j'en profite pour quelques activités domestiques en particulier lessive.
Après déjeuner le temps reste couvert mais le soleil n'est pas trop loin. Donc visite du site de Pompéi. Je n'ai qu'à traverser la rue et l'entrée est 100 m plus loin. Visite très intéressante même si beaucoup de maisons restent interdites ou sont en cours de restauration. Mais ce que l'on peut visiter donne une idée très claire de ce que pouvait être cette ville au moment de l'éruption du Vésuve en 79.



Certaines habitations sont relativement bien conservées et on peut y voir la richesse de la décoration. La plupart des murs de chaque pièce sont décorés de peintures très fines et très riches.



Dans certains thermes on trouve également des sculptures bien conservées.




Un lieu incontournable de la visite est le lupanar. Lui aussi est orné de peintures cette fois plutôt érotiques. À ce propos je tiens à votre disposition, contre paiement bien sûr, par virement si possible, des photos de ces peintures ;o))) J'en ai également qui peuvent intéresser les dames. Par contre les lits en pierre ne me semblent pas très confortables.



La ville est assez étendue et comprend également un vaste amphithéâtre, un grand et un petit théâtre.



Comme dans toute ville romaine le forum reste un lieu important avec sur son pourtour la basilique, les temples et les bâtiments administratifs.


Au fond le Vésuve
Tout cela est desservi par de larges rues dallées en très bon état.




Voilà encore presque 4 heures de découvertes dans ce qui devait être un ville riche. Il est d'ailleurs proposé un film en 3D très intéressant, reconstituant ce qu'étaient ces lieux avant leur destruction.

jeudi, avril 27, 2017

Pompéi – Campanie (km 5439)

Aujourd'hui on oublie la ville et en route pour la « côte almafitaine ». Arrivée au village de Bomerano on enfile les chaussures de marche et c'est parti pour le « sentier des dieux ». C'est certainement une des plus belles randos que j'ai pu faire. Le chemin est creusé dans la falaise. A droite 200m de falaise au dessus du chemin et à gauche 800m de falaise dominant la mer. Le soleil est un peu timide mais le paysage est magnifique. 




On rejoint en environ 2 heures le village de Nocelle. Là une pause boisson fraîche dans une petite cabane avec terrasse dominant le vide. Le bonheur.

Terrasse-buvette à droite


Il ne reste plus qu'à revenir au point de départ avec en cours de route l'arrêt pique-nique. Par contre on est pas tout seul sur cette balade, car il y a surtout des groupes. Au retour je prends une variante qui tient plus du sentier et qui est moins fréquentée. Mais cette balade est parfois assez sportive. Beaucoup d'escaliers ou plutôt de rochers à escalader, surtout que les marches varient entre 30 et 60 cm ; je pense que tout ça ne répond pas aux normes européennes ! Après ces 4 heures de balade, ma journée n'est pas fini. J'ai fait un petit bout de la côte à pied par le haut, maintenant je vais en faire un plus grand bout en voiture par le bas.

Descente tranquille et ensuite je prends la route côtière. Vu d'en bas c'est tout aussi beau. Dans chaque crique on découvre un petit village accroché aux bord de la montagne avec en général une petite plage de sable gris. Le problème c'est la circulation. La route n'est pas très large et quand les bus se croisent c'est assez juste. Et puis bien sûr pas moyen de s'arrêter. Donc pas vraiment de photos. Si vous voulez vous rendre compte, cherchez sur Internet des photos pour « côte almafitaine » et plus précisément « Positano » ou « Almafi », deux des plus beaux patelins.



Retour au camping et heureusement il n'y a pas de marches pour aller aux douches.  

mercredi, avril 26, 2017

Pompéi – Campanie (km 5339)

Aujourd'hui visite de Naples. Après un quarantaine de minutes de train, type train de banlieue, me voilà à Napoli. Devant la gare une grande place avec tout un tas de vendeurs de babioles, vendeurs en grande majorité Africains. Et même des joueurs de boneto que je regarde quelques minutes.
Je reprends ma route vers la vieille ville et là je décide de changer l'objectif de mon appareil photo. En prenant mon sac à dos je vois tout de suite que la fermeture éclair de la poche extérieure est ouverte. J'ai vite fait de constater que mon porte-monnaie/porte-cartes, a disparu. Alors là comme on dit « Je suis à poil ». Plus un centime sur moi et plus de cartes de crédit, sans parler des autres documents. Je comprends tout de suite où cela c'est passé : à l'endroit du boneto, car c'est le seul endroit où je me suis arrêté. Ni une, ni deux je reviens sur mes pas jusqu'au lieu du larcin. Je retrouve certaines personnes qui étaient là. Je leur fais comprendre que je sais que c'est là que l'on m'a volé. Plusieurs personnes semblent comprendre mon problème surtout que j'indique que je veux retrouver mes papiers, tant pis pour l'argent. Ça discute dur et parle fort et un type, qui lui m'avoue vendre des cigarettes de contrebande, me dit « Attendez deux minutes ». Puis « Cinq minutes ». Visiblement quelque chose est en cours. On m'explique également que ce ne sont pas les Napolitains qui volent mais plutôt les maghrébins. Et au bout d'une dizaine de minutes arrive un type avec mon porte monnaie consciencieusement vidé de tout argent liquide (environ 50 € que j'avais retiré récemment) et même de mon billet de train retour, mais avec tous mes documents en vrac. Je crois que je peux me considérer comme vraiment très très chanceux. Pour éviter tout nouveau problème, de chameau je me suis muté en kangourou en portant mon sac par devant. Restait plus qu'à trouver un banque pour refaire le plein. Mais ce n'est pas très facile de trouver un distributeur de billets, puisque les Napolitains prennent leur argent liquide dans la poche des touristes ;o))
Cet épisode passé je peux reprendre ma visite de la ville. C'est vraiment très vivant. Beaucoup de touristes bien sûr, mais également toute une activité bien locale. Circulation totalement anarchique évidemment. Au niveau des rues tout est comme on l'imagine, les toutes petites ruelles pavées avec les façades décrépies et le linge qui sèche un peu partout.





Et puis l'Italie c'est également les églises que l'on trouve à chaque coin de rue. En général elles sont ornées de peintures jusqu'au plafond.



Déjeuner dans un restaurant recommandé par le Routard. Plat de spaghetti aux olives et câpres avec bien sûr sauce tomate.
En dehors des quartiers historiques ce sont de larges avenues et places de type un peu Haussmannien.
Après cette journée bien remplie en émotions il ne me reste plus qu'à reprendre mon tain vers Pompéi. On peut dire que Naples est une ville vraiment très t'y pique, oh pardon typique.


A chacun son idole




mardi, avril 25, 2017

Pompéi – Campanie (km 5339)

La journée a bien commencée. Ce matin après une bonne nuit tout seul sur le bord d'une plage, direction le site de Paestrum. Il s'agit d'un site grec, et oui il faut aller en Italie pour voir de vestiges grecs. L'ensemble assez vaste présente plusieurs temples en assez bon état et différents lieux plus ou moins conservés. Toujours impressionnant de voir ces blocs de pierre sculptés et assemblés en colonnes.




Puis visite du musée attenant. Très beau bâtiment avec des très belles pièces exposées : amphores peintes, morceaux de fresques, sculptures bas relief, etc. Moi qui ne suis pas très fan des musées, j'ai parcouru celui-ci avec plaisir.




L'objectif suivant doit être Salerne. Mais là rien ne va plus. Nous sommes le 25 avril jour de la fête nationale, et donc tout le monde est dehors. Tout d'abord je cherche une place stationnement mais devant chaque parking, marqué complet, il y a une file de 30 voitures qui attendent qu'une place se libère. J'avais repéré un endroit sur la côte un peu plus loin. Embouteillage sur 5km et aucune place bien sûr. Retour sur Salerne toujours au pas. Je retraverse la ville et fini par me garer loin du centre-ville pour casser la croûte. Il est 15h15, je suis entré à Salerne vers 13h ; 2h15 d'embouteillages. Mais il me faut reprendre la route. De nouveau presque une heure pour quitter cette ville que je n'ai donc pas visitée. Le coin où je devais aller pour la nuit se situe sur la route totalement bouchée. Je décide donc d'aller un jour plus tôt jusqu'à Pompéi dans le camping que j'ai prévu. De là je vais pouvoir rayonner dans les prochains jours.

lundi, avril 24, 2017

Policastro Bussentino – Basilicate (km 5172)

Cette fois j'entame ma remontée vers le nord. Ce matin je refais à l'envers une partie de la route aller. Arrêt à Cosenza que je n'avais pas visité lors de mon premier passage. Contrairement à la plupart des villes, la ville nouvelle se trouve assez éloigné de la vieille ville. C'est bien sûr la partie ancienne que je visite. Comme toujours ruelles étroites, escaliers et linge aux fenêtres. Mais un charme particulier malgré les façades décrépies.




Puis retour vers la côte que je compte suivre un bon moment. La route longe plus ou moins le bord de mer avec quelques beaux paysages. À gauche la mer bleue et à droite les montagnes tombant dans la Méditerranée. Les 30 derniers kilomètres avant mon étape sont particulièrement magnifiques. La route en corniche creusée dans la falaise domine la mer d'une bonne centaine de mètres et permet de découvrir au loin la côte montagneuse. Vraiment exceptionnel. Il n'y a peut-être qu'en Corse que l'on peut voir un tel paysage et encore.




Étape du soir au bord d'une plage sur un terre-plein sableux.

dimanche, avril 23, 2017

Tropea – Calabre (km 4901)

Aujourd'hui j'ai touché le fond ou plutôt le bout de la botte. Je continue à suivre la côte au plus proche jusqu'à Reggio di Calabre. Mer toujours aussi bleue sous un ciel tout pareil. Un peu avant d'arriver on découvre la Sicile toute proche de l'autre côté du détroit de Messine. De Reggio on voit toujours les côtes sicilienne et même l'Etna enneigé.


Cette ville est un peu différente car elle a été détruite par un tremblement de terre et donc reconstruite de façon plus moderne. Les rues sont larges et droites et se coupent à l'équerre. La rue principale fait 2km de long, bordée de boutiques toutes ouvertes malgré que nous soyons dimanche. Et il y a du monde dehors sur cette longue promenade piétonne.


Sinon la cathédrale est fermée et je redescends sur le front de mer très bien aménagé. Par contre pas grand chose comme resto. J'en choisi un qui se veut très classe. Il n'y a que le décor de classe car dans l'assiette c'est pas vraiment ça. La copieuse assiette de pâtes avec des morceaux de poisson blanc et sauce tomate est à peu près correcte. Mais le poisson grillé qui suit vraiment pas terrible. Une fois encore ce n'est pas cuisiné, c'est juste cuit et encore c'est plus brûlé que grillé, surtout avec un poisson à chaire compacte c'est pas top. De plus il ne servent pas de café et pas de paiement par carte bancaire. La classe.
Je repars toujours cap au sud et quelques kilomètres plus loin j'atteins le bout de l'Italie. Puis je remonte en suivant toujours la côte avant de couper la péninsule pour revenir au même camping qu'hier soir.

Journée bien remplie d'autant que maintenant j'attends les résultats du premier tout de la présidentielle.