samedi, avril 22, 2017

Tropea – Calabre (km 4596)

Vus les kilomètres fait en plus hier, petite étape aujourd'hui.
La route longe le bord de mer. Une mer vraiment superbe, transparente et bleu turquoise.
Arrivé à Tropea direction le camping juste au pied de la ville. En effet la ville est construite sur une falaise, accrochée au rocher on ne sait pas trop comment. Bien sûr un peu d'escaliers pour y grimper. La ville en elle même n'a rien d'extraordinaire en dehors de son emplacement. Cathédrale fermée pour cause d'une équipe de la télé italienne.




Il y a aussi un rocher surmonté d'une église qui domine les plages.


Les plages sont d'ailleurs l'autre attrait de cette ville. D'après le Routard l'été on a du mal à poser sa serviette sur le sable. Mais en ce moment même s'il fait très beau, c'est calme. Le temps est très clair et cela permet de voir au loin le Stromboli.

vendredi, avril 21, 2017

Paola – Calabre (km 4461)

Avant de parler de l'étape du jour, un petit retour en arrière. En effet hier soir après le coucher du soleil je suis allé jusqu'aux sassi pour revoir ce lieu de nuit. En plus cela m'a fait une bonne balade supplémentaire que je n'ai pas regrettée. C'est vraiment très beau.


Ce matin donc adieu cette fois aux Couëronais qui remontent alors que je continue ma descente. Objectif du jour la Calabre. Première impression, c'est très montagneux et évidement je me retrouve sur des petites routes qui tournent dans tous les sens et surtout qui grimpent fort. Je ne crois pas avoir déjà monté des pentes aussi fortes ; première vitesse de rigueur.
Je vise un lieu pour la nuit, mais arrivé sur place il est encore un peu tôt, donc je reprends la route. Cette fois je pense m'arrêter dans un coin de montagne près d'une auberge. Mais plus je monte plus le temps s'assombrit. Arrivé sur place nous sommes à 1350 m d'altitude, il fait 2°C et il commence à neiger pas mal. De plus l'auberge et fermée. Je décide donc de redescendre sur la côte. Cette fois je suis de nouveau sous le soleil, face à la mer et la température est juste un peu fraîche.

J'ai quand bien profité des montagnes avec là encore les villages perchés sur les rochers et un habitat plus important que dans les Abruzzes.


jeudi, avril 20, 2017

Matera – Basilicate (km 4141)

Allez je retraverse les Pouilles. Je pense que comme beaucoup j'avais une fausse idée des Pouilles. J'imaginais une région entre Corse et Larzac avec des villages perchés et des paysages très désolés. Que neni ! Il s'agit plutôt d'un vaste plateau avec cultures diverses, oliviers bien sûr, mais aussi amandiers, fruitiers, vigne et surtout céréales.
Je me retrouve donc plus à l'intérieur des terres à Matera. La principale caractéristique de cette ville ce sont les sassi. Il s'agit d'habitations troglodytiques creusées sur le flanc de la falaise. Cela donne lieu à un réseau complexe de ruelles et d'escaliers pavés dans lequel on se perd très vite, mais c'est là tout le plaisir. Les constructions avaient été fermées dans les années 50 pour cause d'insalubrité. Depuis le classement de la ville au patrimoine mondial de l'UNESCO les maisons sont petit à petit réhabilitées.





Autre élément ce sont les églises rupestres creusées dans la roche et qui gardent quelques traces de belles peintures sur leurs murs. (Pas de photo, mais …)



Quelques heures passées dans ce dédale d'escaliers et vous avez des mollets en acier.



Je viens de rejoindre mon parking pour la nuit et je découvre les 3 camping-cars des couëronais !

mercredi, avril 19, 2017

Monopoli – Pouilles (km 4029)

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
En effet aujourd'hui je suis revenu sur mes pas. Enfin presque. J'avais prévu pour cette journée une étape à Tarante, mais à lire le Routard, à part les voleurs à la tire et les maisons délabrées, il n'y a pas grand chose à voir.
Par contre il semble que j'ai raté Monopoli dont le Routard dit grand bien et qui m'a également été conseillé par les Couëronais rencontrés hier soir. À ce propos très bon apéro, avec vannes entre Couëron et Saint-Herblain. Ce matin une des dames me conseille de traverser la rue pour jeter un coup d’œil au cimetière (et oui nous sommes garés sur le parking du cimetière !). Vraiment très curieux ce cimetière avec ses murs de « tombes » fleuries. Il y a même des échelles roulantes à disposition pour atteindre les plus hautes. (Voir aussi galerie photos)


Donc ce matin je décide de retraverser les Pouilles pour me rendre à Monopoli, cela ne fera qu'une cinquantaine de kilomètres supplémentaires et je ne suis plus à cela près. De plus je repasse dans la région des trulli.



Et je ne regrette pas du tout le détour. Le cœur historique de la ville est vraiment très agréable avec ses ruelles étroites bordées de maisons blanches aux volets de couleur. Un petit port superbe avec ses barques bleues. Le tout dans une ambiance très calme et proprette. L'idéal est de s'y perdre. À voir. Par contre le temps n'est pas au mieux, vent, ciel couvert et crachin breton. Pour déjeuner un bon restaurant avec daurade toute fraîche grillée.






Pour la nuit je choisi donc un camping tout proche.
Juste en face du camping de curieux rochers qui devaient servir de carrière.


mardi, avril 18, 2017

Nardò – Pouilles (km 3893)

Journée dans le talon de la botte. En fait c'est tout simple il suffit de suivre la côte, d'abord vers le sud puis on remonte. Sauf que c'est jamais si simple. En effet encore une route barrée. Mais le problème n'est pas que la route soit barrée, mais qu'il n'y a ensuite aucune déviation pour retrouver sa route. Donc il faut s'armer de patience pour retrouver son chemin.
La route suit donc la côte au plus près. D'abord c'est plat et c'est couvert d'oliviers. Même si la culture de l'olivier et bien présente, cela est beaucoup moins impressionnant qu'en Andalousie. Puis plus on descend plus il y a de relief. La côte devient donc falaises avec de jolis petits ports.


Arrivée à Santa Maria di Leuca à l'extrémité du talon. Arrêt café sur une terrasse donnant sur la mer. Le temps est au beau fixe, mais le vent est bien présent.


Je reprends la route qui cette fois va vers le nord, jusqu'à Gallipoli. La vieille ville se situe sur un île reliée par un pont. Cela me rappelle un peu Syracuse mais en moins exceptionnel. Je me balade dans ce quartier qui n'est qu'un dédale de ruelles. Visite à la cathédrale. Toujours ce style classique au décor baroque. Malgré tout elle est toute ornée de grandes peintures. Il y en a partout, du sol au plafond.




Je continue ma promenade le long de la mer avant de reprendre mon véhicule pour rejoindre mon étape du soir. En arrivant à Gallipoli je me suis garé sur un parking près de trois camping-car immatriculés ...44. Juste les gens arrivaient et en fait ils sont tous de Couëron. Pour ce soir il m'ont dit où ils passaient la nuit, comme je n'ai rien trouvé d'autre je me suis garé avec eux et ils viennent à l'instant de m'inviter à l'apéro.

lundi, avril 17, 2017

Lecce – Pouilles (km 3689)

Début de journée sous la pluie, mais le temps s'améliore un peu et mes visites se feront sans parapluie.
Première étape Alberobello. A voir dans cette ville les trulli. Ce sont des constructions spécifiques de cette région, murs blancs et toits pointus en pierres. Vraiment très beaux. En fait dans la ville il y a tout un quartier de ce type de maisons. Bien entendu nous sommes le lundi de Pâques, jour férié, et donc je ne suis pas tout seul comme visiteur. C'est plutôt le métro aux heures de pointe. Mais c'est vraiment un lieu à découvrir, avec bien sûr la plupart de ces trulli aménagés en magasin de souvenirs. Il faut bien vivre.





Je reprends la route vers Lecce. Là encore pas mal de monde en visite. Ville qui se caractérise surtout par ces construction en pierre dorée qui donne une couleur chaude à l'ensemble. Dans le centre historique quelques beaux vestiges romains et surtout des églises à découvrir. Ici, comme dans toutes celles que j'ai visitées jusqu'à présent, le style est baroque. Ce n'est pas vraiment ce que je préfère. Le gothique et surtout le roman me plaisent plus, mais ici cela ne semble pas le plus courant.




dimanche, avril 16, 2017

Polignano A Mare – Pouilles (km 3500)

Heureusement qu'il n'y a pas que la route, car de ce côté là rien de bien passionnant. Ce matin routes toutes droites sur plaine toute plate. Cet après-midi 4 voies en piteux état.
Alors quoi d'autre. Première étape le Castel del Monte. J'avais vu un reportage sur cet édifice et j'avais envie de le découvrir. Premier essai un peu avant midi, mais à mi-chemin j'ai droit à une superbe averse. Bien qu'ayant prévu le parapluie, je suis vite trempé. Je fais demi tour jusqu'au parking. J'en profite pour manger en attendant une éclaircie. La deuxième tentative est la bonne.
Vraiment un monument très particulier. C'est une sorte de château perché sur une colline. Il a été bâti par Frédéric II au XIIIème siècle. De forme octogonale il renferme de vastes pièces malheureusement un peu dépouillées. L'audioguide est bien utile pour découvrir les lieux.







En route pour la suite c'est à dire ma halte de la nuit. J'ai repéré un parking dans une petite ville en bord de mer. C'est le bon choix. Après m'être garé, un bon kilomètre de marche sur une superbe esplanade le long de la mer pour rejoindre la vieille ville. Et là c'est magnifique. La ville est construite sur la falaise dans laquelle la mer creuse des grottes. Les maisons en pierre sont également très belles. Et puis il y a de l'ambiance dans les rues, dimanche de Pâques oblige. Tout le monde est de sortie et il y a embouteillages de piétons un peu partout. Vraiment sympa.