samedi, septembre 19, 2020

Baden (km2429)

Matinée pluvieuse, se dégage un peu l’après-midi.
Ce matin je remonte la presqu’île de Quiberon direction Carnac. Je suis la route qui longe les différents alignements. Toujours aussi impressionnant tous ces menhirs. Malheureusement la pluie limite un peu ma visite.





Je reprends ma route via La Trinité et Locmariaquer, pour arriver à Auray.




Je vais plus exactement au port de Saint-Goustan. On se lasse pas de ce lieu un peu hors du temps. Je grimpe quand même vers le centre d’Auray ce qui me donne une belle vue sur le port.





J’ai vu un peu large dans mon programme du jour et donc je décide de monter jusqu’à Sainte-Anne d’Auray. Joli cloître, mais visite limité de la basilique car il y a une cérémonie.




Il ne me reste plus qu’à rejoindre Baden où je vais passer deux nuits sur une aire de camping-car. Demain je vais découvrir le golf du Morbihan et l’île aux Moines.

vendredi, septembre 18, 2020

Quiberon (km2350)

Temps couvert toute la journée avec quelques gouttes.

Ce matin direction Lorient et sa base navale. Je ne l’ai jamais visité, c’est donc l’occasion. Je choisi la visite du sous-marin et d’un bunker. Malheureusement ce dernier est fermé pour préparation de la journée du patrimoine. Reste le sous-marin Flore. 
C’est vraiment impressionnant comme machine. On a l’impression que tout l’espace déjà très réduit est réservé au matériel et que l’homme prend ce qui reste. On a du mal a imaginer 50 ou 60 bonhommes vivre ensemble dans cet espace. Une chose est sûr quand je serai grand je ne serai pas sous-marinier ;o))







Je continue ma route le long de la côte et au passage je découvre la presqu’île de Grâves. Longue bande de terre qui s’avance sur presque 6 kilomètres. Tout au bout un petit village qui donne directement sur l’entrée de la baie de Lorient.



Un détour par la barre d’Etel, mais la marée ne doit pas être propice car pas de barre.
Il ne me reste plus qu’à filer vers la presqu’île de Quiberon avec bien sûr un détour par la côte sauvage. Toujours aussi belle.




Une bonne balade sur le port et dans le bourg de Quiberon. Il y a encore pas mal de touristes.



Le camping est tout près du bourg et ce soir je crois que je vais y retourner pour le dîner.

jeudi, septembre 17, 2020

Hennebont (km2223)

Journée bien différente. Pas mal de route, mais de très jolies routes. Je suis là dans la Bretagne profonde ; il n’y a rien de péjoratif dans ce qualificatif. C’est vraiment le cœur de la Bretagne avec de magnifiques forêts, des vallonnements bien pentus, des étangs, des petits villages avec leur chapelle. Donc mon parcours sur les routes vertes est bien agréable.
Au détour d’un virage je retrouve le canal de Nantes à Brest. 


De plus juste à côté l’ancienne abbaye de Bon Repos à moitié en ruines, à moitié restaurée.



Puis je prends une toute petite route qui suit la vallée du Daoulas. C’est boisé, c’est encaissé, c’est très beau.


Je vise ensuite le lac de Guerlédan. Je fais plusieurs aller-retour vers les rives du lac avec à chaque fois de beaux points de vue.



J’arrive jusqu’au barrage qui coupe maintenant le canal de Nantes à Brest. C’est d’ailleurs bizarre de voir ce canal avec sa dernière écluse au pied du barrage.




Passage à Mur de Bretagne avant de rejoindre Pontivy. Petite balade en ville avec là encore quelques rues ayant conservées leurs maisons à colombage.



À Pontivy comme dans presque toutes les villes que j’ai visitées il y a des fleurs un peu partout. Sur les ponts ou sur le bord des quais il y a souvent ces magnifiques jardinières de fleurs de toutes sortes.


Il ne me reste plus qu’à me diriger vers Hennebont où je vais passer la nuit. Le trajet se fait de nouveau par les toutes petites routes vertes. Encore de beaux paysages.
Ce soir je devais coucher sur un parking mais avec la chaleur la douche est indispensable donc direction le camping.

mercredi, septembre 16, 2020

Langoëlan (km2087)

Aujourd’hui journée culturelle.
Première étape Pont Aven. Cette ville a accueilli de nombreux peintre s célèbres au premier rang desquels Paul Gauguin. La ville elle même est très jolie avec une belle promenade le long du cours d’eau.


Bien sûr tout tourne autour de la peinture ...et des galettes. Donc beaucoup de galeries et un musée que je vais visiter. Une expo temporaire d’un peintre nommé Corneille. Je n’accroche pas vraiment. Par contre l’expo permanente est plus intéressante.


En repartant j’entends un bruit bizarre à l’avant. Enfin une panne ? Un cardan, un roulement ? Je m’arrête dès que je peux et je constate que ce n’est qu’une simple crevaison. Et je constate également que je me suis arrêté juste devant un garage. Donc 15 minutes plus tard mon pneu est réparé et je peux reprendre la route. La grosse panne ce n’est pas pour aujourd’hui.
Je m’arrête à Quimperlé. Quelques maisons anciennes mais surtout une étrange église. Son plan est en forme de trèfle et le chœur est surélevé. De plus elle renferme une très belle crypte romane. Belle surprise.






Ma route n’emmène alors vers le Faouet. Quelques kilomètres avant d’arriver je m’arrête à la chapelle Saint-Fiacre. Une merveille avec son jubé en bois sculpté et peint. Les statues sont également très anciennes.






Au Faouet je me gare près des halles là encore très anciennes et proches de celles de Questembert.



Puis visite du musée du Faouet avec une exposition regroupant un peintre et un photographe de la même famille ayant vécus au début du siècle. Que ce soit les peitures ou les photos l’ensemble est d’une grande qualité et montre bien la vie au Faouet à cette époque.



En quittant le Faouet un détour par la chapelle Sainte-Barbe cette fois. Curieusement situé dans un creux au pied d’une falaise elle est également à voir.





Dernière étape prévue Guémenée sur Scorff, pays de l’andouille. Un peu avant d’arriver un panneau me signale une église avec des fresques. Je m’arrête et découvre un magnifique plafond peint.




Arrivée à Guémené, un petit tour dans le patelin puis direction le camping : fermé. Je vais donc à l’office de tourisme qui m’indique un autre camping à une dizaine de kilomètres. Là c’est ouvert mais il n’y a personne à l’accueil. Il faut téléphoner et je tombe sur un anglais qui parle mal français. Avec mon anglais on se débrouille et je m’installe. Je suis semble t-il tout seul dans le camping et je verrai notre britannique demain matin pour ouvrir les douches et régler ma nuit.

mardi, septembre 15, 2020

Trégunc (km1989)

Me voilà sur le chemin du retour, même si comme d’habitude mon cap n’est pas fermement dirigé vers l’est.
En quittant le camping je me dirige vers le calvaire de Notre Dame de Tronoën. C’est semble t-il le plus vieux calvaire de Bretagne : vers 1450. Malgré l’usure du temps il reste vraiment très beau avec des personnages bibliques habillés comme au Moyen-Age.




Puis passage par Saint-Guénolé et l’impressionnant phare d’Eckmühl.



Je suis ensuite la côte Le Guilvinec et Loctudy avant de remonter vers Pont l’Abbé. Je ne m’attarde pas car il n’y a rien d’exceptionnel.




Donc direction Quimper. Là c’est plus intéressant. D’abord comme il est l’heure de manger je choisi une crêperie, à Quimper cela s’impose. Cette fois sur conseil du Routard je vais déguster de bonnes galette et crêpe. Ensuite visite du vieux Quimper avec encore pas mal de maisons anciennes.




Puis passage obligé à la cathédrale avec de belles peintures et surtout ses magnifiques vitraux.







Je repars alors vers Bénodet où je fais un petit arrêt pour voir la plage. Avec le beau temps il y a encore pas mal de monde sur le sable et dans l’eau.



Enfin je termine mon périple à Concarneau. Un aller retour dans la ville close, mais où tous les magasins sont ouverts. Et il n’y a même que ça et on ne voit même plus les maisons anciennes qui les abritent. Il faut bien vivre ma bonne dame !





Bon encore quelques kilomètres pour atteindre un aire de camping-car qui est pleine comme un œuf. Donc à quelques centaines de mètres je vais m’installer dans un joli camping. Accueil charmant, en effet comme il n’y a pas de réseau je vais demander une heure de wifi. Au lieu de me faire payer cette heure la dame m’offre gracieusement trois heures. Sympa, non ?