samedi, mai 04, 2019

Košice (km 3288)

Pluie presque toute la journée.
Ce matin départ sous la pluie vers Miskolc-Tapolca. Il s’agit d’une ville thermale. Quand j’arrive il pleut toujours ; c’est ce qu’on appelle une ville d’eau. Je prends mon courage à une main et mon parapluie dans l’autre pour aller jeter un coup d’œil à ces bains qui se situent en partie dans des grottes. Pas possible car il faut payer pour rentrer dans le complexe thermal.


Je reprends la route vers une grotte signalée sur le Routard. Sur la route je passe la frontière slovaque. Il faut vraiment le savoir car rien ne la signale. Par contre là encore le changement de pays est tout de suite visible. Je pensais que la Slovaquie serait un peu comme la Hongrie, un peu à la traîne au niveau développement, et bien c’est tout le contraire. Dès la frontière passée on découvre des villages avec des maisons fraîchement repeintes et surtout une grande partie des habitations ont des toitures toutes neuves. Avec Ghislaine nous avions remarqué le même phénomène au Portugal il y a quelques années. On peut supposer qu’il s’agit de subventions européennes qui favorisent ces travaux.
Arrivé à la fameuse grotte, il n’y a pas de visite l’après-midi en cette saison. J’ai pas chance avec les grottes aujourd’hui.
Il ne me reste plus qu’à atteindre Košice où je dois faire étape. Mais j’ai tout le temps pour une visite de la ville. La chance arrive quand je me gare, puisque la pluie diminue vraiment et va même s’arrêter quelques minutes plus tard.
Cette ville est très jolie surtout par sa grande rue-place. Cet espace piétonnier est bordé de constructions de tous styles, de toutes époques et de toutes couleurs pastelles. L’ensemble est vraiment très beau.





En son centre sont aménagés des jardins et surtout c’est là que trône la cathédrale.




Magnifique architecture gothique avec à l’intérieur des décors d’une grande richesse.






A quelques mètres de là une fontaine avec à chaque heure un carillon. Il est 17h pile donc j’ai droit à la musique.



Très beau centre-ville, juste un peu mort car bizarrement nous sommes samedi et la grande majorité des magasins sont fermés.
Direction le camping.

vendredi, mai 03, 2019

Tiszafüred (km 3083)

Beau temps avec toujours du vent.
Je me trouve dans le parc naturel d’Hortobágy, classé par l’UNESCO Réserve mondiale de la biosphère. Donc aujourd’hui découverte de ce parc.
Pour commencer balade en charrette pour découvrir l’élevage traditionnel.


On commence par aller voir un troupeau de buffles. Superbes animaux sous la surveillance d’un berger.



Puis un autre troupeau de bovidés.


Arrivent les cow-boys. Nous avons alors droit à tout un petit spectacle. D’abord au galop et on fait claquer les fouets.



Puis les chevaux sont invité à se coucher. Et on re-claque les fouets, assis, debout, enfin cheval assis.


Non, il est pas mort le cheval !


Alors pour les petits comme pour les grands on peut même faire un tour de manège.


Arrêt devant une bergerie où se trouvent ces moutons si particuliers avec leurs cornes torsadées.




À remarquer ces superbes constructions traditionnelles avec leurs magnifiques toits de chaume qui descendent presque jusqu’au sol.



Le clou du spectacle arrive avec un étrange attelage. Conduire une 5CV n’est pas de tout repos. Assez impressionnant quand même.



Après une heure et demie de balade et de secousses on rentre à l’écurie. Balade sympa.
Un rapide pique-nique et je vais cette fois voir un autre aspect de ce parc. En fait c’est aussi une vaste zone de marais qui bien sûr accueille une grande diversité d’oiseaux. Donc cette fois c’est à pied que je pars à la visite de ce lieu. Malheureusement on ne voit pas beaucoup d’oiseaux. Ce n’est peut-être pas la saison.






Enfin 2 heures de marche ça ne peut faire que du bien.
Il ne me reste plus qu’à rejoindre un camping pour la nuit.

PS : Je remercie toutes celles et tous ceux qui ont bien voulu laisser un petit mot de commentaire sur le blog. N’arrêtez pas en si bon chemin. Je vous précise que pour ma part j’y réponds dans la même rubrique.

jeudi, mai 02, 2019

Hortobágy (km 3033)


Beau temps ce matin, beau temps ce soir.
Ce matin longue route vers Debrecen. Les paysages hongrois n’ont rien de folichon. C’est tout plat avec des champs cultivés à perte de vue et quelques bosquets pour rompre la monotonie. Les routes sont donc toutes droites et certains automobilistes en profitent pour rouler vraiment très vite. Le dépassement à la limite du dangereux semblant être devenu le sport national. Vigilance donc.
Quant aux villages traversés, ils ont toujours un peu le même aspect, des maisons modestes derrière un petit jardinet. Parfois une boutique de petit commerce.




Debrecen est une assez grande ville avec toujours ce centre piétonnier et quelques beaux bâtiments.




Avant toute visite, j’arrive à l’heure du déjeuner, direction un restaurant recommandé par le Routard. C’est en effet très bien tant pour le décor que pour les assiettes. J’opte pour une cuisse d’oie avec une belle sauce et accompagnée de différents légumes.
Puis direction la partie touristique sous un ciel très noir, avec quelques coups de tonnerre et l’averse qui va avec. J’arrive jusqu’au Modem sous les gouttes. Non François Bayrou n’a pas installé son parti en Hongrie, il s’agit du musée d’art moderne. Plusieurs expos. Les étages supérieurs ne m’intéressent pas trop.


Par contre au rez de chaussée il y a des installations très intéressantes. Ce sont plusieurs artistes qui exposent des œuvres réalisées avec des petits éléments du quotidiens : pièces de puzzle, agrafes, trombones, etc. Ces éléments finissent par donner de vrais motifs vus de loin. J’ai bien aimé.

Tableau à base d'agrafes

Détail des agrafes

Rideau en trombones

Détail des trombones

Tableau en pièces de puzzle

Détail des pièces de puzzle

Quand je ressors du musée le soleil est revenu. Il ne me reste plus qu’à rejoindre mon camping à une trentaine de kilomètres.
Je pense j'ai atteint ce soir l'extrémité orientale de mon parcours, ce qui ne veut pas dire la moitié.

mercredi, mai 01, 2019

Szentkirály (km 2817)

Beau temps toute la journée.
Ce matin visite de Pécs. Ville vraiment sympa. Nous sommes le 1er mai et donc la ville est plutôt calme. La grande place principale est bien aménagée.
En arrivant tout de suite un bâtiment attire mon regard. En fait il s’agit d’une ancienne mosquée transformée en église. L’extérieur est caractéristique d’une mosquée et à l’intérieur on trouve encore pas mal d‘éléments de la même veine.






En tout cas ce bâtiment est magnifique. La crypte est également très belle.





Je continue ma balade jusqu’au musée Vasarely, qui est natif d’ici. Très intéressant car on y découvre des œuvres des différentes époques de sa vie. Certains tableaux sont vraiment bluffant par l’impression de volume qu’ils donnent (cela ne rend pas sur les photos).
Chose très amusante, pendant toute la visite les gardiens ne vous lachent pas d'une semelle et ils vous précèdent même dans chaque salle. 





Je continue mon chemin vers la cathédrale. Là encore un très beau monument. Les décors des murs, des plafonds et du chœur sont très beaux. À l’entrée de la crypte des bas-reliefs particulièrement ouvragés ornent les murs.





Ma visite de la ville continue par quelques rues piétonnes où il commence à y avoir un peu plus d’animation. Puis en retournant vers mon véhicule j’aperçois une bâtiment qui semble être une synagogue. Après l’ancienne mosquée et la cathédrale, comme je ne veux vexer personne je vais donc visiter cette synagogue. L’ensemble est simple mais vaut le déplacement.




Il est temps de reprendre ma route vers Kecskemét.
Autre ville intéressante avec toujours ces grandes places très bien aménagées, bordées de squares ombragés.
Le Routard m’indique la présence d’un palais de style art déco. Je vais donc y jeter un coup d’œil. L’extérieur est richement décoré. L’intérieur est plus décevant. Les trois étages sont le lieux de différentes expositions. L’expo de tableaux est assez tristounette. Reste une salle avec un décor art déco sobre mais joli.




Voilà donc une journée bien remplie. Il ne reste plus qu’à rejoindre un camping situé à une vingtaine de kilomètres. Ce camping se situe au milieu de nulle part et pour l’atteindre il faut faire 3 kilomètres sur un chemin de terre sans vraiment d’indication.
À l’arrivée je tombe sur des propriétaires charmants avec qui j’échange un bon moment (en anglais) et qui m’offre un verre de leur propre récolte de vin. Encore un peu jeune, mais plutôt épais. Bon moment.