samedi, avril 30, 2016

El Rocío (Andalousie) – km 5088

Journée moyenne, beau temps mais le ciel se couvre et il fait plutôt chaud, plus ou moins 26°.
Ce matin recherche d'un centre commercial pour faire quelques courses car demain dimanche tout sera fermé. Il faut faire plus de kilomètres que chez nous pour trouver un supermarché.
Le long des routes s'étendent des centaines d'hectares de serres en plastique pour, entre autre, la culture des fraises.

Serres serrées

Ensuite direction le parc national de Doñana. Immense réserve naturelle avec faune importante et variée. Mais pour visiter il faut prendre une visite guidée en bus tout-terrain. Mais pas de chance tout est complet pour tout le week-end.
Je profite pour visiter le village d'El Rocío. Très particulier avec ses maisons blanches et ses rues en terre. On se croirait au Mexique ou au Far-West ne serait-ce que par le fronton de l'église, sans compter les gens qui y circulent à cheval. C'est l'Andalousie.

El Rocío

Comme il n'y a pas grand chose d'autre à faire dans le coin, je vais m'installer dans un camping pour finir tranquillement ma journée.

Au moment où j'écris un bel orage est en train d'éclater.

vendredi, avril 29, 2016

Mazagón (Andalousie) – km 4944

En quittant le Portugal je voudrais, comme je l'ai fait pour l'Espagne, vous livrer quelques impressions personnelles sur ce pays. Tout d'abord la vision que j'en ai est bien différente des souvenirs que j'ai de mon précédent voyage, il y a 6 ans. Est-ce que les choses ont évoluées ? Ai-je embellis mes souvenirs ? Ai-je circulé et visité différemment ? Toujours est-il que je viens de traverser un pays qui semble en partie à l'abandon. La crise y est certainement pour quelque chose. Partout, villes, villages ou campagne, on voit de nombreuses maisons ou autres bâtiments fermés, ruinés. Le réseau routier, du moins celui que j'ai emprunté, est en piteux état. Une chose remarquable, en Espagne on voit comme chez nous les concessions des grandes marques automobiles vendant des voitures neuves. Ici c'est presque uniquement des petits marchands de voitures d'occasion que l'on découvre un peu partout. Il n'est pas rare de voir au bord des routes quelques fruits et légumes proposés par des particuliers, pour arrondir les fins de mois sans doute. Souvent ce pays, par certains aspects, me fait plus penser au Maroc qu'à un pays européen. Les gens restent très accueillants, mais semblent beaucoup plus austères que leurs voisins espagnols par exemple. Ceci dit le Portugal est un très beau pays qui mérite d'être visité.
J'ai écris les lignes qui précèdent hier soir. Aujourd'hui je suis repassé en Espagne et la différence est effectivement flagrante. En résumé on peut dire que le Portugal est « cheap » quand l 'Espagne est « chic ».

Mais revenons à mon trajet du jour. J'ai donc quitté le Portugal, mais à petite vitesse. En effet avant la frontière j'ai marqué deux étapes. Tout d'abord Tavira. Grande ville mais comme souvent avec un centre historique. Jolie rues en pente bordées de maisons blanches. Des églises bien sûr avec de beaux azulejos.



Puis toujours en suivant la côte j'ai visité Cacela Velha. Minuscule village perché sur une falaise dominant une baie. Trois ou quatre petites rues, un fort et une église, mais un charme fou. D'ailleurs ce village est candidat à un classement par l'UNESCO.


J'entre enfin en Espagne et petit arrêt à Ayamonte la première ville espagnole. Casse-croûte. Et je repars vers Huelva. Là encore une grande ville, mais l'ambiance est bien différente des villes portugaises. Les petits pavés irréguliers font place à des dallages genre marbre. Les commerces sont plus nombreux et plus classe. De même par leur habillement les Espagnol
s sont beaucoup plus stylés que les Portugais. On sent que le niveau de vie n'est pas le même.

Il ne me reste plus que quelques kilomètres à faire pour rejoindre mon coin pour la nuit.

jeudi, avril 28, 2016

Faro (Algarve) – km 4777

Tout d'abord un petit retour en arrière. Hier soir après avoir publié mon article, je suis allé faire un tour dans le bourg de Porto Covo situé à 2 ou 300m du parking. Vraiment très joli. Toutes les maisons se ressemblent et surtout sont toutes blanches avec les soubassements et éventuellement les entourages de fenêtres bleus. De plus les rues se coupent à angle droit et tout cela donne un ensemble très agréable. Une grande place centrale avec l'église et quelques petites échoppes viennent compléter le tableau. On retrouve ces maisons blanches et bleu dans toute la région, mais là elles ont un charme particulier.

Rue de Porto Covo

Enfin pour terminer la soirée, beau coucher de soleil.


Passons à aujourd'hui. J'ai le choix entre prendre la route défoncée qui longe la côte de loin (sans voir la mer) ou la route défoncée qui coupe par l'intérieur. Je choisi bien sûr la deuxième car pour moi la montagne l'emporte sur la mer. La route se faufile entre de hautes collines sur les pentes desquelles on exploite les eucalyptus.

Plantations d'eucalyptus

J’atteins enfin la côte sud à Portimão. Si vous aimez les grands hôtels, les parcs aquatiques, les golfs, les résidences diverses et les boutiques d'articles de plage, ce coin est fait pour vous. Pas pour moi. Je continue donc ma route jusqu'à Faro.
Je prends le temps de visiter cette très jolie petite ville. Un vieux quartier avec de petites rues aux maisons blanches. Un quartier commerçant piétonnier tout à fait agréable. Et puis une église avec une « chapelle des os » assez étrange. Après avoir vidé un cimetière les cranes et les grands os ont été insérés sur les murs de cette chapelle. Si vous voulez changer la déco chez vous c'est une piste.

La chapelle des os

Enfin la cathédrale (ça commençait à me manquer). De beaux retables bien chargés, un petit musée et la possibilité de monter sur le haut de la tour. (voir galerie)
Je suis actuellement sur un parking près du centre-ville mais je ne sais pas s'il va me convenir pour cette nuit.

PS. En fait ça ne me convenais pas avec les trains et les avions, donc le titre de l'article devrait plutôt être : Moncarapacho (Algarve) – km 4798. En effet je me suis tourné vers un genre de camping style Far West perdu en pleine campagne, tenu par une française.

mercredi, avril 27, 2016

Porto Covo (Baixo Alentejo) – km 4567

Tous les jours ne peuvent pas être inoubliables. Aujourd'hui on peut en oublier une partie.
Ce matin je commence par une visite à Sesimbra. Petite ville toute en pente (comme toujours). Petites rues et escaliers dans les vieux quartiers, mais aussi résidences de tourisme en béton pour les week-end des habitants de Lisbonne. Reste le port de pêche avec des bateaux bien colorés.

Port de Sesimbra

Puis je descends vers Portinho, un petit coin de paradis où nous avions déjeuner avec Ghislaine. Cette fois juste un petit café à la terrasse du resto. Souvenirs, souvenirs.

Portinho

Je reprends ma route vers Setúbal. Grande ville où comme souvent il est bien difficile de se garer, surtout que je n'ai pas une Smart. Je voudrais revoir une église avec de curieux piliers de pierre torsadés. Cette fois c'est « fermé pour entretien » (sic).
Il ne reste plus qu'à repartir, mais cette fois par voie maritime. En effet je prends un ferry pour rejoindre la presqu’île de Tróia. Cela m'évite un détour d'au moins 40 km.

Nomade fait du bateau

A partir de là plus grand intérêt. Cette presqu'île n'est qu'une longue bande de sable avec route toute droite. Plus loin quelques plantations de chênes lièges.


Je rejoins la côte à Sines, alors là c'est carrément usines et raffineries. Je fuis.

Encore quelques kilomètres et je longe une série de falaises avec de superbes vagues. C'est là que je vais passer la nuit, face au large et aux vagues. C'est amusant car le parking comprend deux parties. Une première de la taille d'un demi terrain de football est garnie d'une douzaine de camping-cars, une seconde deux fois plus grande sur laquelle je suis seul. La raison, moi je passe sous la barre qui limite l'accès aux grands camping-cars.

Chambre avec vue

mardi, avril 26, 2016

Cabo de Espichel (Baixo Alentejo) – km 4395

Peu de chose à dire aujourd'hui, car « escale technique ». Je profite des services du camping pour faire une lessive, le plein d'eau et le vide des eaux usées. Puis quelques courses.
Je décide de ne pas passer une troisième nuit au camping et donc je prends le route pour un saut de puce jusqu'au Cabo de Espichel où je vais passer la nuit. C'est un cap en plein vent où se tenaient des pèlerinages. De tout cela il ne restent qu'une église et des bâtiments à arcades qui accueillaient autrefois boutiques et gîtes. Aujourd'hui tous ces bâtiments sont désaffectés.

Cabo de Espichel : les bâtiments

Les lieux de mon étape du soir


Voilà pour mon tout petit billet du jour avec temps toujours au beau fixe.

lundi, avril 25, 2016

Lisbonne (Estremadura) – km 4337

La journée a été encore bien remplie.
Départ vers 9h30 par le bus. Arrêt à Belem. Belem est un quartier qui se situe sur les bords du Tage à quelques kilomètres du centre de Lisbonne et regorge de choses à visiter. Pour ma part ces visites je les ai déjà faites et aujourd'hui j'ai plus envie de me balader tout simplement. Je tourne autour du Monument des Découvertes et son immense rose des vents, puis j'avance vers la tour de Belem. Quand nous avions voulu visiter cette tour avec Ghislaine il était trop tard elle était en train de fermer. Et bien aujourd'hui c'est lundi jour de fermeture ! Je continue mon chemin en passant devant la façade du Mosteiro dos Jerónimos (rien à voir avec les indiens), en français Monastère des Hieronymites. A visiter sans faute, mais pour ma part c'est déjà fait.

Monument des Découvertes

Je reprends un bus vers le centre-ville. Petit tour sur la place principale, noire de monde. Puis je décide de partir vers le quartier de l'Alfama. Passage à la cathédrale, sans grand intérêt. Puis je m'enfonce dans ce dédale de petites rues, d'escaliers, de venelles et de culs de sac. C'est bizarre mais ce quartier me fait penser à Venise, alors que rien n'y ressemble moins. Venise c'est plat ici tout est en pente, Venise il y a les canaux ici tout est en pavés, Venise chaque maison est à regarder ici une maison sur quatre est à l'abandon. Mais c'est un lieu où il faut se perdre comme à Venise, tourner en rond, se buter sur une voie sans issue et puis sans doute ce côté calme car piétonnier. Déjeuner en deux temps. Dans un premier restaurant j'ai attendu presque une heure pour m'entendre dire qu'il n'y avait plus du plat que j'avais commandé ! Je suis immédiatement parti sans demander ce que je devais pour la tranche de pain (payant ici) avalée en attendant et mon verre de vin entamé. Quelques dizaines de mètres plus loin j'ai trouvé un autre restaurant, beaucoup plus sympa, où en un temps tout à fait normal j'ai eu le (même) plat attendu.

L'Alfama vue d'en haut
Puis retour vers les grandes rues commerçantes, ou plutôt touristiques, du centre. Je déambule jusqu'à une grande avenue qui est un peu les Champs Elysées locaux. Là je découvre une foule importante où la plupart des gens portent un œillet rouge. Et oui nous sommes le 25 avril, Journée de Liberté qui commémore la Révolution des Œillets de 1974, chute de la dictature de Salazar. Arrive alors un défilé très important (au moins 200 000 manifestants ...selon les organisateurs), avec drapeaux, banderoles et œillets brandis bien haut.


Quelques pas encore dans les rues du centre et je me dirige vers le Bairro Alto (donc ça monte). En effet j'ai repéré dans ce quartier un lieu réputé où l'on écoute du fado. Arrivée à 19h, je suis dans les derniers à avoir une place pour 20h30. En attendant un petit pot à la terrasse d'un bistrot avec un lanceur de feu qui vient faire son spectacle devant le café. Il est l'heure d'aller au « concert ». La salle toute petite est bien sût pleine à craquer au point que j'ai droit à un tabouret au bout d'une table où il y a quatre français, un couple et une mère et sa fille. Une superbe et très bonne assiette de charcuterie variées et fromage sera parfait pour ce soir. Quant au fado, je suis un peu déçu. Lors de notre précédent séjour nous avions assisté avec Ghislaine à un spectacle plus dense. Mais bonne soirée quand même. Un taxi pour rentrer au camping et dodo.

Fado
Avant de terminer un petit exercice de calcul mental, ça vous ferra pas de mal.
Un touriste français prend un taxi à Lisbonne. Arrivé à destination le compteur annonce 13€.
Le touriste tend alors au chauffeur un billet de 20€.
Le chauffeur lui rend aussitôt un billet de 5€ et un billet de 10€, puis il demande 3€ car il n'a pas de monnaie, le français donne alors 3 pièces de 1€ ; il y en a qui ont déjà décroché !
Puis le chauffeur demande 5€. le français rend le billet de 5€ précédemment reçu.
Et le chauffeur lui tend alors un billet de 10€ que le français empoche.
Combien la course a t-elle coûtée ?

Question subsidiaire : En combien de temps le chauffeur de taxi aura t-il fait faillite ?

dimanche, avril 24, 2016

Lisbonne (Estremadura) – km 4337

Hier soir après avoir publié mon billet, j'ai eu droit à un magnifique coucher de soleil. Vu du haut de la falaise où j'étais installé le spectacle valait le coup.


Ce matin je suis descendu dans la ville basse de Nazaré. J'y avais repéré un parking pour éventuellement passer la nuit. Je décide de m'y garer pour visiter la ville. Lorsque je suis arrivé, il y avait au moins une centaine de camping-car serrés les uns sur les autres. Je n'ai pas regretté mon petit coin tranquille où nous étions quatre seulement.
Nazaré c'est surtout une immense plage, avec le traditionnel séchage des poissons au soleil.


Puis direction Peniche. C'est une péninsule, avec à l'entrée un fort et surtout une côte très découpée avec des falaises.

Peniche

Après le casse-croûte, je repars vers Sintra par la route côtière bien sûr. Cette ville a été le lieu de villégiature des rois du Portugal et donc elle regorge de palais. Je choisi de visiter le Palácio Naciónal. C'est très beau avec surtout des plafonds peints assez extraordinaires, mais ce n'est pas Versailles.


Il ne me reste plus qu'à rejoindre le camping de Lisbonne où je trouve une place sous les pins.

Demain je pense que je ne pourrai pas envoyer mon billet quotidien car j'ai prévu de rester en ville une partie de la soirée. Donc peut-être un petit mot le lendemain matin avant de partir.