Saint-Florent – km 1103

Ce matin je reprends la route qui longe la côte ouest du cap corse. Hier j’en ai parcouru un bon bout, mais un peu vite car je cherchais un lieu pour la nuit. Je prends un peu plus mon temps aujourd’hui. Premier arrêt à Zonza. Petit village accroché à la falaise avec bien sûr la tour qui surveille le large. Balade dans les petites rues et les escaliers.

Je reprends la route vers Patrimonio, cœur du vignoble du même nom. La ville n’a rien d’extraordinaire. J’aimerais bien acheter quelques bouteilles mais je n’ai vraiment pas de place pour les transporter. De plus un mois au chaud dans le van avec le brassage de la route, je ne suis pas sûr que le vin apprécie.

Dernière étape Saint-Florent. Là je m’arrête et je visite. Le port d’abord, pas très typique. Puis je grimpe jusqu’à la citadelle. Passage par une jolie église.

Il est bientôt midi et je décide de me rendre au camping. Celui-ci se situe en bord de mer juste en face Saint- Florent. Je casse la croûte et comme je suis en avance sur mon planning je décide faire une balade. Il y a quelques jours la pluie m’a empêché de faire un chemin de douaniers, je vais me rattraper avec le sentier du littoral. Le nom correspond bien à cette balade. Le sentier suit la côte au plus près. Vraiment très agréable. Je décide de marcher une heure et demi. Cela m’amène à une jolie pointe. Au retour je mets un peu moins de temps (sans doute moins de photos). Au total un peu plus de 9 bornes.

Ah oui ! J’ai oublié de parler du temps. Pas de pluie aujourd’hui mais un ciel plombé avec quelques apparitions du soleil. Par contre la chaleur est déjà là. La météo annonce du beau temps chaud pour les jours à venir.

Albo - km 1070

36 heures de pluie, c’est beaucoup. Enfin surtout toute la nuit dernière. Aujourd’hui il y a eu juste quelques courtes pauses. Donc ce n'est pas le plus agréable pour apprécier les paysages corses.

Ce matin, direction plein nord vers le cap corse. Je commence par contourner Bastia en passant par une route qui se tortille sur les hauteurs au-dessus de la ville. Route également par endroit creusée de nids de poule. Et là les poules c’est de l’élevage industriel.

Je retrouve la route côtière qui suit le rivage en traversant de jolis villages avec de charmants petits ports, sans oublier l’incontournable tour.

Je remonte jusqu’à Macinaggio où la route part plein ouest pour couper le cap. Mais comme j’aime bien aller jusqu’au bout des terres, je prends la très belle petite route qui conduit à Barcaggio à l’extrême nord de l’île. Je n’ai pas encore rencontré de " route à cochons ", mais seulement une " route à biquettes ". Une centaine de chèvres se baladent sur la route.

Encore quelques kilomètres et je dois arriver au camping. Seulement celui-ci est fermé. Il me faut trouver un autre point de chute. Pas grand-chose dans le coin, la première aire camping car se situe à presque 35 kilomètres. C’est parti pour presque une heure de route car ici la moyenne n’est jamais très élevée. Enfin j’arrive sur un vaste terre-plein en bordure d’une plage de galets. C’est superbe et en plus il semble que ce soit gratuit. Par contre, il pleut toujours.

Bastia – km 936

La traversée s’effectue sans problème avec une mer d’huile. Je n’ai pas pris de cabine, juste un fauteuil. Assis n’est pas la meilleure position pour dormir. Je somnole et comme il y a peu de monde dans ce salon la plupart des voyageurs se sont allongés à même le sol. Je fini par les imiter, mais ce n’est pas pour cela que je trouve le sommeil. Enfin j’arrive quand même à me reposer. Au petit matin je regagne mon fauteuil et je réussi à dormir un peu. J’ai tout mon séjour pour récupérer.

Arrivée à l’heure (6h45) à Bastia. Le ciel est gris et très chargé. On débarque et je vais me garer près du centre-ville. J’ai prévu un petit itinéraire de visite de la ville. Me voilà parti à la découverte de Bastia. Mais rapidement il commence à pleuvoir. Être allé en Bretagne et dans le Nord avec le soleil et arriver en Corse sous la pluie, c’est un comble.

Cela ne m’empêche pas de continuer mon périple. Les petites rues du centre, la citadelle et son labyrinthe de ruelles en pente et en escaliers, me font penser à la médina de Tanger.

Je redescends sur le vieux port.

Puis je retourne tranquillement vers mon véhicule. Il pleut toujours. Un petit café en terrasse (couverte) et direction le camping. Je n’ai jamais pris un camping si tôt mais cela va me permettre de me reposer et de faire mes devoirs de blog.

Marseille - km 924

Route assez rapide jusqu’à Marseille. J’ai repéré un parking couvert avec une hauteur suffisante pour mon van, juste sous le Mucem.

Beau temps chaud. Je commence donc par la visite du Mucem. Il y a deux expositions permanentes et une temporaire. Je vais donc à la découverte de la cuisine méditerranéenne, puis des grands ports de la Méditerranée.

Pour finir par l’expo sur l’émir Abdel Kader.

Je n’ai jamais été un grand fan de musée et donc ma visite est assez rapide. Quelques balades à l’intérieur de ce magnifique bâtiment toujours très photogénique.

Il est bientôt 12h30 et donc direction le Vieux Port à la recherche d’un restaurant. J’opte pour une pizza, mais il n’y a pas pléthore de pizzeria. J’en trouve une avec nom italien et cuisson au feu de bois. Mais ce n’est pas suffisant pour faire une bonne pizza. C’est mou, les bords sont tout gonflés et ça n’a pas de goût, servi avec un verre de rosé tiède. Enfin ça remplit l’estomac. Pour digérer tout ça un petit tour à pied est le bienvenu. Direction la Canebière, toujours aussi animée.

Puis je bifurque vers le quartier du Panier. Vraiment très agréable avec ses rues étroites, ses petits commerces et surtout tous ces graffs colorés qui égayent les murs des maisons. Le côté vivant de Marseille.

Il est bientôt l’heure du ferry. Encore un petit tour dans le Mucem et en route vers le port. Embarquement sans problème et je vogue vers la Corse.

Saint-Martin de Crau – km 842

Après une bonne nuit, deuxième journée de route. Pas problème particulier. Soleil et nuages sur le parcours. Traversée du Cantal avec des paysages superbes. Un arrêt pour admirer le viaduc de Garabit.

Traversée des Cévennes avec de bonnes averses comme il se doit dans les Cévennes.

Tentative d’arrêt à Nîmes mais impossible de se garer.

Un peu plus de chance à Arles. Donc petite déambulation dans le centre historique. Sympa.

Passage place la République et visite de l'église avec des nefs particulièrement étroites.

Enfin direction le camping. Demain dernière étape jusqu’à Marseille avant l’embarquement dans l’après-midi.

Comme chaque année je vais essayer d’alimenter une galerie de photos noir et blanc.

Pour l’instant j'ai choisi le thème "Vestiges". Peut-être ce thème évoluera ou changera avec le temps.

Laroquebrou (Cantal) - km 457

 Nouveau départ, nouveau voyage.

Cette année c’est donc en Corse que je vais me balader. Aujourd’hui n’a donc été qu’une étape de liaison. Le temps était plutôt agréable. La route a été tranquille, si l’on excepte une déviation entre Bressuire et Poitiers, des travaux, un camion de foin et un embouteillage à Limoges. Mais cela fait partie du périple.

J’avais prévu de m’arrêter à Tulle, mais comme je n’étais pas trop tard j’ai décidé de pousser un peu plus loin pour raccourcir l’étape de demain. Je suis dans un tout petit patelin du Cantal avec vue directe sur la Cére.

Je viens d'aller faire un petit tour dans le village et j'ai rapporté quelques images.