samedi, avril 15, 2017

Manfredonia – Molise (km 3309)

Encore une belle journée. Les premiers kilomètres ne sont pas extraordinaires, car on longe la côte à travers une large plaine très cultivée mais sans grand intérêt. Et puis on attaque la péninsule de Gargano, cette excroissance au dessus du talon de la botte. Et là, la route longe la mer au plus près, puis s'élève dans les collines et domine l'Adriatique, redescend au niveau de petites criques avec plages et on recommence. Un régal, surtout avec un temps superbe et de la bonne musique (Aretha, Diana, Nina, Norah, Bernard, Gérald et tous les autres). Et puis il y a les villes toutes blanches, en général de jolis ports coincés entre mer et montagne.



Je fais un arrêt à Vieste pour un déjeuner en terrasse avec vue sur mer. Puis pour digérer une longue déambulation dans la vieille ville plantée au bout d'un rocher. On voit que ces villes ont été construites bien avant les voitures. En effet ce ne sont que ruelles étroites, escaliers, passages voûtés ouvrant sur la mer. Bien sûr le linge sèche devant les fenêtres.






Pour terminer ma journée, je pousse jusqu'à un camping, car les emplacements envisagés sont trop moches ou n'existent plus. 

vendredi, avril 14, 2017

Petacciato – Molise (km 3069)

Encore une journée qui a bien débutée. Les animaux vus hier soir sont de nouveau à brouter sur les prairies du camping.


J'avais bien remarqué un pneu un peu mou hier soir, et bien ce matin il est totalement à plat. Donc courage on change une roue avec le matériel prévu à cet effet. Et bien Monsieur Citroën y doit pas souvent changer une roue. Enfin avec le temps on y arrive. En repartant, j'ai la chance à une vingtaine de kilomètres du camping de trouver un garage spécialiste pneus. Un vrai pro, très sympa et efficace. Tout est donc rentré dans l'ordre.
Mais la journée ne fait que commencer. Un conseil pour ceux qui voudrait découvrir l'Italie : restez sur les grands axes routiers. Mais moi je ne sais pas faire ça. Et me voilà encore parti sur des petites routes. C'est tout juste carrossable, mais ça je commence à m'y habituer. Par contre comme l'autre jour je tombe sur des routes barrées. Mon GPS fait ce qu'il peut mais m'entraîne dans des « routes » de plus en plus petites ...et encore barrées.


Les quelques kilomètres que je voulais faire pour éviter la grande route se transforment vite en plusieurs dizaines de kilomètres d'errance. Je voulais rejoindre la côte adriatique à un certain point je me retrouve 30 km plus au nord. Il ne me reste plus qu'à suivre cette côte pour atteindre mon étape du soir au bord d'une plage.

Avec toutes ces petites difficulté la journée n'a pas été très fructueuse en photos.


jeudi, avril 13, 2017

Villetta Barrea – Abruzzes (km 2810)

Heureusement les journées se suivent et ne se ressemblent pas.
Traversée des Abruzzes magnifique. Le village où j'ai passé la nuit est à 1200 m d'altitude. Pour redescendre dans la vallée 900 m plus bas la route serpente dans un paysage très sauvage, avec en fond les montagnes enneigées et en contrebas une large vallée verdoyante.
Puis un peu de route plus droite dans la vallée jusqu'à Sulmona qui mérite une petite visite. Jolie ville avec des vestiges d’aqueduc romain, très belle église et jardin ombragé. 



Puis je reprends la route qui s'enfonce dans la montagne par de très belles gorges. Et toujours ces villages accrochés au sommet des montagnes.


Deuxième étape Scanno. Petite ville typique des Abruzzes. Accrochée à la roche et donc toute en pentes et escaliers. Autant Sulmona est plate, autant ici c'est incliné. Comme toujours déambulation un peu au hasard. Très belles maisons de pierre.


La route continue à travers la montagne, un vrai régal. On monte à plus de 1500 m avec de la neige au bord de la route.

Arrivée à mon étape du soir dans un camping plus que rustique, mais avec des cerfs ou daims (?) sauvages en liberté dans les prairies du camping. À propos d'animaux j'ai même rencontré un renard au milieu de la route qui s'est écarté bien tranquillement.

mercredi, avril 12, 2017

Santo Stefano di Sessanio – Abruzzes (km 2649)

Journée la plus galère. En effet traverser les Abruzzes n'est pas une partie de plaisir. Les paysages sont magnifiques mais les routes ne vont pas toujours où l'on voudrait. Je pense que c'est en grande partie due au récent séisme dans le coin, mais à au moins trois reprises, je me suis trouvé face à une route barrée et donc obligé de rebrousser chemin sur parfois plus de 10 km. Avec tout cela j'ai été obligé de changer mon étape du soir à plusieurs reprises car là où je voulais aller la route était barrée. Je me décide enfin pour un parking repéré à l'Aquila. Mais arrivé sur place c'est vraiment trop minable. Je vois un petit camping à une vingtaine de kilomètres. Fermé ! Peut-être un autre parking dans un petit village avec encore plus de 20 bornes. Et là je me mets à haïr mon GPS. Au lieu de me faire traverser le village où je suis par la grande route il m'envoie sur une ruelle pavée, en pente et surtout pas large. Tout simplement mes deux rétros repliés ont frotté. Mon véhicule faisait 5cm de plus et je ne passais pas. Je fini par m'en sortir et à la sortie du village je vois un parking qui fera parfaitement l'affaire pour la nuit.
Pour en revenir à mon parcours, les dégâts provoqués par le dernier séisme sont impressionnants. Partout on voit des maisons effondrées et même des villages totalement détruits. D'ailleurs certaines routes sont interdites et contrôlées par l'armée. Mais à l'Aquila qui a subi aussi un tremblement de terre il y a quelques années, la reconstruction est en marche et c'est une forêt de grues qui domine le centre-ville.

Allez terminons sur la beauté des paysages avec les sommets enneigés en toile de fond et les villages accrochés au sommet des rochers.



mardi, avril 11, 2017

Tolentino-Macerata – Marches (km 2397)

Départ pas trop tôt, le temps de faire tous les vides et les pleins du camping-car et du frigo.
Journée passée sur les routes serpentant au milieu des collines des Marches. On reste autour de 200 m d'altitude. Tout le long du chemin des vues superbes sur les différents villages, tous construits sur une hauteur avec de beaux et forts clochers.
Arrêt à Urbino. Jolie ville dans son jus : rues en pente, ruelles étroites et de la brique un peu partout. Belle animation sur la place centrale car il doit y avoir une université et tous les étudiants sont dans la rue à l'heure du déjeuner.



 La ville abrite surtout un palais ducal. Visite du palais. Vastes pièces et belles collections d'icônes, de peintures du 16ème, mais surtout une petite pièce recouverte de panneaux de marqueterie représentant des scènes et des personnages. Impressionnant de finesse et de qualité. On retrouve ces marqueterie sur différentes portes du palais.





Il est temps de reprendre la route, route toujours aussi défoncée. Au loin on commence à voir les sommets enneigés des Abruzzes. Arrivée à l'étape du soir dans les abords d'une abbaye. Sur mon guide c'était gratuit, mais il viennent juste d'ouvrir une très belle aire pour les camping-cars avec tous les services et maintenant c'est payant. Peu importe le cadre est agréable.

lundi, avril 10, 2017

République de San Marin (km 2212)

Ce matin direction la ville historique de San Marin. Le bus passe devant le camping et me dépose au pied de la ville. En effet la partie ancienne se situe sur un éperon rocheux qui domine la plaine. Allez c'est reparti pour les grimpettes. La ville a gardé son caractère ancien par son architecture. Maisons en pierre, rues dallées, bâtiments anciens. Mais on est vite ramené au XXIème siècle quand on découvre toutes les boutiques de souvenirs, fringues, bijoux, alcool et même armes en tous genres. Je n'oublie pas bien sûr tous les restaurants.
Tout en haut de la ville on trouve les vestiges des fortifications. Plusieurs tours s'alignent sur la crête. De là l'on a une superbe vue sur la plaine en direction de la mer et sur les Apennins de l'autre côté.






Déjeuner d'un trio de pasta et je reprends la direction de camping.

dimanche, avril 09, 2017

République de San Marin (km 2212)

Petite journée et peu de choses à dire.
Première étape et d'ailleurs seule étape, Rimini. Cette fois j'atteins la côte adriatique. 
Cette ville a un double aspect. Tout d'abord je vais visiter la ville « ancienne ». Pas très ancienne en fait, juste quelques vestiges romains. Mais nous sommes dimanche et il y a un marché, surtout de fringues, qui apporte de l'animation. 



Puis je gagne le bord de mer. Cette partie de la côte est ni plus ni moins qu'une usine à tourisme. Mais ce n'est pas aussi affreux que certaines stations balnéaires espagnoles. Pour vous décrire la chose, je pars de la mer. La plage fait une bonne centaine de mètres de profondeur. Elle commence par une bande de sable pour les baigneurs, puis sur les trois quart de sa largeur il y tous les cinquante mètres un chemin en dallage. Puis une clôture et derrière cette clôture tout un tas d'aménagements pour les baigneurs. Surtout des cabines de plages, des jeux pour enfants et adultes, des bistrots, des transats, etc. Et toutes ces équipements se suivent à tout touche, et cela sur des kilomètres. Le guide annonce des plages sur 15 kilomètres. Au delà de ces aménagements un boulevard, puis le long de cette axe des hôtels. Enfin des petites rues perpendiculaires (qui portent chacune le nom d'un film de Fellini car il était natif de Rimini) qui mènent à un autre grand axe bordé lui de boutiques de souvenirs, de fringues et autres pièges à touristes. Et toujours sur des kilomètres. En ce moment c'est calme, mais je ne voudrais pas y venir en pleine saison.



Après cet intermède balnéaire direction l'étranger puisque j'ai quitté l'Italie pour la République de San Marin. C'est un territoire indépendant sur un surface un peu grande que Noirmoutier (A quand la République de Noirmoutier ?).

Comme le camping est vraiment super j'ai décidé de modifier un peu mon programme et donc de rester deux nuits au lieu d'une. Je rattraperai ce décalage plus tard. Une petite pose va être la bienvenue. Donc cet après-midi lecture à l'ombre.