36 heures de pluie, c’est beaucoup. Enfin surtout toute la nuit dernière. Aujourd’hui il y a eu juste quelques courtes pauses. Donc ce n'est pas le plus agréable pour apprécier les paysages corses.
Ce matin, direction plein nord vers le cap corse. Je commence par contourner Bastia en passant par une route qui se tortille sur les hauteurs au-dessus de la ville. Route également par endroit creusée de nids de poule. Et là les poules c’est de l’élevage industriel.
Je retrouve la route côtière qui suit le rivage en traversant de jolis villages avec de charmants petits ports, sans oublier l’incontournable tour.
Je remonte jusqu’à Macinaggio où la route part plein ouest pour couper le cap. Mais comme j’aime bien aller jusqu’au bout des terres, je prends la très belle petite route qui conduit à Barcaggio à l’extrême nord de l’île. Je n’ai pas encore rencontré de " route à cochons ", mais seulement une " route à biquettes ". Une centaine de chèvres se baladent sur la route.
Encore quelques kilomètres et je dois arriver au camping. Seulement celui-ci est fermé. Il me faut trouver un autre point de chute. Pas grand-chose dans le coin, la première aire camping car se situe à presque 35 kilomètres. C’est parti pour presque une heure de route car ici la moyenne n’est jamais très élevée. Enfin j’arrive sur un vaste terre-plein en bordure d’une plage de galets. C’est superbe et en plus il semble que ce soit gratuit. Par contre, il pleut toujours.
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