Journée
un peu galère. Départ de San Remo pour suivre la côte jusqu'à
Gènes. Le temps est couvert et pas de lumière pour les photos. De
plus souffle un petit vent bien frais. Dommage car la côte est
magnifique. La route suit le rivage au plus près et par endroit elle
est carrément taillée dans la falaise. Malheureusement il est
encore impossible de s'arrêter. Pas de parking ou alors quand il y
en a un il n'est pas indiqué et on le voit trop tard. Les villes se
succèdent presque sans discontinuer. Cette côte est vraiment très
urbanisée. Mais ces agglomérations ont un certain charme avec
toutes les maisons peintes de toutes les nuances d'ocre : jaune,
brun, rouge. Certaines sont également décorées d'élégants
trompe-l’œil.
Arrivée
à Gènes. J'ai repéré à l'avance un parking assez haut. Un fois
atteint le gardien me demande la hauteur, c'est bon, mais moi je lui
demande (il parle un peu français) si c'est facile de manœuvrer à
l'intérieur. Vu sa mimique j'ai vite compris et il m'aide à
ressortir. Je tourne pendant un moment à la recherche d'un autre
endroit pour me garer, sans succès. Je décide d'abandonner et de
continuer ma route vers le camping du soir. Je comprends mieux
maintenant l'expression « Où il y a Gènes, il y a pas de
plaisir ».
Je
profite de ce jour un peu vide pour évoquer la circulation à la
mode italienne. Tout d'abord le trafic est très dense, mais
l'ensemble reste gérable. Par contre les deux roues sont un vrai
danger. Ils doublent n'importe où à des vitesses faramineuses. Je
m'attends à tout moment à en trouver un en vrac au milieu de la
route. En ville ce sont de vrais essaims qui se faufilent entre les
voitures. Vigilance, vigilance.
Comme
je l'ai dit pas de photo aujourd'hui, mais j'ai fais quelques
réserves d'arbres en noir et blanc et donc je vais en ajouter une ce
soir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire