Encore
une belle journée. Les premiers kilomètres ne sont pas
extraordinaires, car on longe la côte à travers une large plaine
très cultivée mais sans grand intérêt. Et puis on attaque la
péninsule de Gargano, cette excroissance au dessus du talon de la
botte. Et là, la route longe la mer au plus près, puis s'élève
dans les collines et domine l'Adriatique, redescend au niveau de
petites criques avec plages et on recommence. Un régal, surtout avec
un temps superbe et de la bonne musique (Aretha, Diana, Nina, Norah,
Bernard, Gérald et tous les autres). Et puis il y a les villes
toutes blanches, en général de jolis ports coincés entre mer et
montagne.
Je
fais un arrêt à Vieste pour un déjeuner en terrasse avec vue sur
mer. Puis pour digérer une longue déambulation dans la vieille
ville plantée au bout d'un rocher. On voit que ces villes ont été
construites bien avant les voitures. En effet ce ne sont que ruelles
étroites, escaliers, passages voûtés ouvrant sur la mer. Bien sûr
le linge sèche devant les fenêtres.
Pour
terminer ma journée, je pousse jusqu'à un camping, car les
emplacements envisagés sont trop moches ou n'existent plus.
Hé ! Hé ! Le pile et le face de passage couvert
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